L’infirmier était seul pratiquement pour quatre-vingts (80) patients à gérer parce qu’il n’y a pas suffisamment d’effectif (…) Il y a des jours il arrivait à faire tous les soins réellement, mais parfois il est obligé de cocher certains soins comme étant faits, mais il ne les faisait pas parce qu’il était seul pour faire les pansements, pour faire les injections, pour s’assurer que les comprimés ont été pris, pour faire les perfusions, etc. », a confié Prof David Dosseh.
Il a poursuivi : « Et donc quand on nous dit qu’il n’y a pas suffisamment d’argent pour recruter du personnel alors que cet argent est détourné à d’autres fins, vous comprenez qu’il est important que la société civile se réveille, discute pour voir comment est-ce que l’Etat lutte contre la corruption et les infractions assimilées, ce que la société civile peut faire pour que cette lutte soit davantage efficace et permette de répondre aux vraies préoccupations des citoyens que nous sommes».
Notons que ces propos, le chirurgien les tenait dans le cadre d’une rencontre organisée jeudi dont le thème retenue pour l’occasion était : « Lutte contre la corruption au Togo ».
Il s’agissait d’une table ronde, fruit de la collaboration entre le Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT), la Synergie des travailleurs du Togo (STT), les Universités sociales du Togo (UST) et Urgence Togo Germany (UTG) pour trouver des solutions au fléau.
NK-
Source : icilome.com