Les responsables de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise ont maintenu l’agenda de leurs manifestations publiques en dépit du refus catégorique des autorités togolaises. Partagés entre la peur et leur soif de démocratie, les populations togolaises présagent des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. Le dispositif militaire érigé sur les points de rassemblement ce matin donne-t-il raison ?
Lors de la conférence de presse organisée ce mardi 10 avril par les responsables de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, la Coordinatrice de ce mouvement a affirmé que la reprise des manifestations ne constitue pas une violation de l’accord établi avec le pouvoir en place en présence du facilitateur ghanéen. Si la Coalition des 14 a décidé de redescendre dans la rue, c’est bien parce que le pouvoir en place continue lui aussi la mise en place des institutions en vue de l’organisation prochaine des échéances électorales. Toujours est-il que le bras de fer entre l’opposition et le pouvoir en place risque de dégénérer.
Ce mercredi, premier jour des manifestations, des militaires lourdement armés ont précédé les manifestants sur les lieux de rassemblement, non pas pour encadrer les marches pacifiques mais plutôt pour les disperser. Selon les informations, toutes les villes inclues dans le programme des manifestations sont quadrillées ce matin par des militaires. Notons que Mango, Bafilo, Sokodé et Badou sont en état de siège.
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