De quel droit le pouvoir en place dispose-t-il pour interdire des activités politiques dans certaines villes du pays ? Être au pouvoir leur donne-t-il le monopole de prendre des décisions allant à l’encontre de la liberté de manifestation qui est un droit reconnu par la Constitution du pays ?, ont dénoncé les responsables de l’opposition. Bénéficiant du soutien des facilitateurs de la CEDEAO, la Coalition des 14 reprend ses « armes » de combat.
Dès demain, les leaders de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise débarqueront à Mango, Sokodé et Bafilo. Notons que le gouvernement avait interdit toute manifestation politique dans ces villes. Toutefois, à l’issue de la dernière rencontre des facilitateurs de la CEDEAO avec les responsables du pouvoir et de l’opposition le mercredi 27 juin dernier, les présidents ghanéen, Nana Akufo-Addo et guinéen, Alpha Condé ont instamment demandé au pouvoir en place de lever l’interdit sur ces trois villes dites « assiégées ». Les responsables de la Coalition des 14 ne perdent pas de temps. Des meetings de sensibilisation et des visites aux détenus sont déjà inscrits au programme.
« En principe, nous n’avons pas reçu d’objection de la part du gouvernement. Donc nous allons mener ces activités politiques à l’intérieur du pays. Cela permet de tester la bonne volonté du gouvernement qui a consenti à ce que les manifestations reprennent », a déclaré François Kampatib, député de l’Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral (ADDI, parti membre de la C14).
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