En 2015, le jeune doyen, à la suite de son troisième mandat usurpé, avait promis de mettre ce mandat sous le sceau du social, c’est-à-dire d’inscrire les préoccupations vitales quotidiennes des Togolais au cœur de ses actions. En clair, « Faurevi » disait qu’il fera du bien-être des populations sa préoccupation première. C’est un Faure Gnassingbé papa poule, un président prévenant et soucieux du bonheur des siens qui s’était révélé aux Togolais. Tant qu’un citoyen ne trouvera pas à manger à sa faim sur la terre de nos aïeux, lui et partant tous les membres du gouvernement ne pourront pas dormir du sommeil du juste, la nuit.
Des instructions personnelles ont été données à Da Vodou de mettre tout en œuvre pour l’amélioration des conditions de vie de tout citoyen, où qu’il se trouve sur les 56.000 Km2. Elle s’était alors jetée à l’eau. Avec des centaines de milliards de francs mis à sa disposition, elle a initié une ribambelle de projets et programmes et sillonné à grands renforts médiatiques le Togo profond pour distribuer quelques billets de 2000 ou 5000 FCFA aux bonnes dames, des houes et coupe-coupe aux paysans et inaugurer des hangars. C’est ainsi qu’elle comptait sortir les populations de la pauvreté. Ce que Fo Nico appelait de la cantate. N’est-ce pas tout de même insultant de réduire un peuple à ça ? On affame et on appauvrit les populations pour ensuite leur offrir un peu de nourriture et de gadgets et se présenter comme leurs « sauvages » (sauveurs).
Résultante, aujourd’hui, les Togolais sont plus pauvres qu’ils n’étaient. Pendant que les Togolais entièrement à part (les membres de la minorité pilleuse) mangent à satiété et étalent un luxe insolent, les Togolais à part entière (la grande majorité de la population) n’ont pas de quoi se mettre sous la dent et trainent en bandoulière la misère et la pauvreté au quotidien.
Aujourd’hui, le 228 est classé le pays le plus malheureux au monde. Cette performance à l’envers, les Togolais le doivent au jeune doyen et sa minorité de pilleurs. Les « difficultudes », les aléas de la vie, les soucis, la désespérance sociale, etc. sont tels que les gens n’ont trouvé d’autre solution que de se donner la mort. Le phénomène prend de l’ampleur et devient préoccupant. Notre pays serait même dans le hit-parade des pays les plus touchés par le phénomène du suicide. Le Togo est classé dans le Top 10 des pays où le taux de suicide est le plus élevé en Afrique. Pendant ce temps, ceux qui ont pris en otage le pays depuis cinq décennies, se sont emmurés dans un silence de cimetière. Entre nous, que peuvent-ils dire ou faire puisqu’ils portent l’entière responsabilité de l’indicible souffrance des populations ? Dans certains milieux, il se murmure que ce 4ème mandat est placé sous le sceau du mandat suicide. Ceci expliquerait cela…
Source : Liberté / libertetogo.info
Source : 27Avril.com