Les autorités le déclarent illégal mais le Syndicat des enseigants du Togo (SET) continue de leur donner du tournis. Celui-ci vient d’annoncer une nouvelle grève de trois jours.
Visiblement, cette organisation syndicale ne se laisse pas impressionner par les menaces de Gilbert Bawara, ministre en charge de la Fonction publique et Komla Dodzi son collègue des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat.
A Dapaong, ce week-end, ce dernier a tiré à boulets rouges sur ces enseignants qu’il considère à la limite irresponsables avec la menace que les grévistes de ces 24 et 25 mars seront radiés de la Fonction publique.
Cela n’empêche pas les responsables syndicaux de reconduire la grève qui débute ce mardi 29 mars et pour prendre fin le 31 prochain, soit un débrayage de 72 heures. « Nous demandons à l’employeur l’ouverture d’un dialogue pour des discussions franches et sincères afin de parvenir à des solutions idoines et durables dans le secteur éducatif togolais, en lieu et place des menaces, des intimidations et propos injurieux sur des enseignants », déplore une note de ce syndicat.
« Cette attitude n’honore pas notre pays et ne fait qu’envenimer la situation qui est déjà délétère », dénonce le SET dans son document.
Selon le Syndicat des enseignants du Togo, si aucune solution n’est trouvée à leurs revendivcations (une prime mensuelle de logement de 50 milles de FCFA pour tout enseignant, une prime annuelle d’éloignement par rapport à leur ministère de tutelle de 300 FCFA par kilomètres, entre autres), le mouvement d’humeur sera reconduit pour encore trois jours la semaine prochaine.
Une manière de mettre pression sur l’Exécutif qui, pour le moment, opte pour les menaces et intimidations.
Source : icilome.com