Elle faisait partie des premières victimes des bastonnades des forces de l’ordre déployées lors du couvre-feu décrété par le gouvernement togolais le 1er avril dernier pour endiguer la propagation de coronavirus. Elle, c’est Mme Drafè Nonouwoèdè, la soixantaine révolue. Cette nuit-là, elle était sortie pour se soulager (puisqu’il n’y avait pas de sanitaire dans la maison où elle vit) quand elle a eu le malheur de croiser les forces de l’ordre sur son chemin.
La dame a été violentée par les éléments de la fameuse force spéciale mixte anti-pandémie. Et ce, sans aucun ménagement, aucun respect pour son âge. Cette dame aurait eu des sanitaires dans son domicile qu’elle aurait échappé à cette répression injustifiée dont elle garde encore les séquelles.
L’image (du sang sur son corps) a circulé sur les réseaux sociaux et indigné plusieurs personnes.
Face à sa situation, une collecte de fonds a été initiée par l’association Yvesco Prod. L’idée, c’est de doter le domicile de la victime des sanitaires. Deux mois après l’incident, le projet est réalisé.
Le 12 juin dernier, l’association a procédé à la remise des sanitaires en plus d’un don de vivres et non vivres à la victime. Le tout est estimé à 1.700.000 FCFA .
En réceptionnant ce don, Mme Drafè Nonouwoèdè-
Source : icilome.com