La coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise met à exécution sa menace. Elle a officiellement annoncé vendredi sa décision de renouer avec la rue les 11, 12 et 14 avril prochains. Dans un communiqué le regroupement des 14 partis appelle à manifester pour dénoncer le refus du pouvoir de respecter les engagements pris en présence du Facilitateur et exiger le retour à la Constitution originelle du 14 octobre 1992 entre autres.
Cette marche que l’opposition surnomme « Grandes marches de ras-le-bol et de mise en demeure », vise à s’insurger contre le refus du gouvernement de mettre en œuvre les mesures d’apaisement, de suspendre les préparations unilatérales de consultations électorales. Il s’agira également d’exiger l’arrêt des poursuites à l’encontre des militants et dirigeants des partis politiques de l’opposition et de la société civile.
Le regroupement de l’opposition n’oublie pas ses revendications phares qui sont le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des Togolais à l’étranger. Il invite de ce fait toutes les populations de Lomé et des villes du Togo à prendre part à ses nouvelles manifestations publiques de trois jours.
Autre mot d’ordre, l’arrêt immédiat des préparations unilatérales de consultations électorales, la libération immédiate de tous les prisonniers politiques et l’arrêt immédiat des entraves à l’exercice du droit constitutionnel de manifestation sur toute l’étendue du territoire national.
Le gouvernement va-t-il autoriser de telles manifestations, quand on sait qu’il a déjà interdit certaines en évoquant le communiqué du dialogue politique en cours et la nécessité de ne pas manquer du respect à Nana Akufo-Addo, le facilitateur de la crise togolaise ?
L’avenir nous édifiera…
TogoBreakingNews.info