Togo / Les trois requêtes des députés de l’opposition à la CIP-UEMOA pour une sortie de crise

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Togo / Les trois requêtes des députés de l’opposition à la CIP-UEMOA pour une sortie de crise

Une délégation de la Commission Interparlementaire de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (CIP-UEMOA) en visite au Togo a rencontré ce lundi les députés de l’opposition à propos de la crise sociopolitique qui secoue actuellement le Togo. Ce fut l’occasion pour les élus du peuple de faire des recommandations.

En effet, les discussions entre les émissaires de l’UEMOA et les députés togolais ont essentiellement porté sur la situation sociopolitique qui prévaut au Togo, le fonctionnement du parlement togolais et les propositions de sortie de crise. Lors d’une intervention ce mercredi sur les ondes de la radio Zéphyr, le député Ouro-Akpo Tchagnao de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), membre de la coalition de l’opposition, a fait le point de cette rencontre.

« Il y a eu un exposé sur la situation sociopolitique générale depuis l’APG. Ensuite, on leur a fait le bilan de la situation de Sokodé, de Mango et de Bafilo. Après, on a fait un exposé sur le fonctionnement de l’Assemblée Nationale avec les violations des règles et des principes parlementaires par rapport à la procédure qui a été adoptée lors de l’étude de projet de loi envoyé par le chef de l’État tout dernièrement », a-t-il déclaré. Les circonstances ayant précédé le vote par les députés de UNIR du projet de loi ainsi que son amendement en plénière n’ont pas été passées sous silence. « Et c’est la situation que nous vivons en tant que minorité parlementaire à l’Assemblée nationale », n’a-t-il pas manqué de relever.

Pour finir, ils ont fait des recommandations pour une sortie de crise rapide : « Premièrement, la levée de l’état de siège des villes de l’intérieur, à savoir Mango, Bafilo, Sokodé. Deuxièmement, la libération de tous les prisonniers politiques. Et troisièmement, il faut que le chef de l’État ramène un projet de loi qui tienne compte de la position de la population qui, aujourd’hui, réclame le retour à la Constitution de 1992 », a ajouté Ouro-Akpo Tchagnao.

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