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Le président de l’UFC Gilchrist Olympio a annoncé son départ de la scène politique mardi dernier. Lors de son discours d’adieu ,l’opposant »charismatique » a tenu des propos qui semble être en rupture avec la ligne politique de son parti, depuis son accord en 2010 avec le pouvoir.
Se prononçant sur la crise politique que traverse le Togo, le président de l’UFC a, en effet, demandé au pouvoir togolais d’opter pour « un retour aux fondamentaux de la Constitution de 1992 » et au président Faure Gnassingbé d’accepter « le principe de ne pas se représenter à la présidentielle de 2020, afin de laisser le champ libre à une consultation démocratique libre ».
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Une vision que semble ne pas partager certains de ses lieutenants, selon le journal Wara les Vainqueurs qui rapporte que les ministres de l’UFC qui ont intégré le gouvernement grâce à l’accord signé en 2010, refusent de suivre leur mentor et de quitter le gouvernement UNIR.
Au lendemain de la signature de cet « accord historique » en 2010, au total sept ministres de l’UFC avaient intégré le gouvernement conduit à l’époque par le Premier ministre Gilbert Houngbo. Ce nombre va décroitre au fil des remaniements ministériels depuis lors. L’actuel gouvernement ne compte que trois ministres de l’UFC.
Source : www.togoweb.net