Togo-Les jeunes de YMCA s’interrogent : Quels profils de jeunes pour construire l’Afrique de demain ?

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Le 1er novembre dernier, la communauté internationale a commémoré l’édition 2021 de la Journée Africaine de la Jeunesse. Pour marquer cette journée, les S2C Ambassadors de la 5e cohorte en collaboration avec les délégués jeunes de YMCA Togo ont animé samedi à Lomé, une conférence débat portant sur le thème : « Quels profils de jeunes pour construire l’Afrique que nous voulons ? »

Cette rencontre a vu la présence de plusieurs jeunes venus de diverses organisations de la société civile du pays, des leaders religieux et des activistes sociaux. Hubert Eho, président de YMCA (Young Men’s Christian Association [ou en français] Union Chrétienne de Jeunes Gens) ne s’est pas fait conter l’événement.

L’idée en organisant cette activité est d’amener les jeunes à revisiter les valeurs africaines pour lutter contre la dépravation des mœurs, susciter la motivation, l’engagement et l’investissement des jeunes dans les initiatives de développement en Afrique et en particulier au Togo, exhorter les participants à cultiver la culture de la méritocratie, à promouvoir la vision de YMCA et à concourir à l’atteinte de la vision de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine à laquelle adhèrent les YMCA d’Afrique. Cet événement vise également à mettre à contribution l’idéalisme, l’énergie et la voix des jeunes pour renforcer les initiatives en vue de la réalisation du développement durable en Afrique.

« Nous avons organisé cette activité pour marquer la célébration de la journée africaine de la jeunesse, édition 2021. Cette rencontre est pour nous l’occasion de rassembler nos pairs jeunes pour définir le type de jeunes dont l’Afrique a besoin pour se développer », a souligné Mathurin Aziakpor, responsable de S2C Ambassadors de la 5e cohorte de YMCA.

Cette conférence débat, riche en couleur, a été meublée par trois communications à savoir : Quelles sont les valeurs africaines à défendre ? Oisiveté et le gain facile chez les jeunes, et L’entreprenariat à l’heure du digital. Ces trois thématiques ont été développées respectivement par M. Koffi Aganon de la Direction de la formation civique, Mme Ayélé Kouevi dit « Maman Taméa », influenceuse, femme politique, et Mawuli Akakpo, président régional Maritime YMCA Togo.

Au cours de la causerie-débat, ces trois personnalités ont prodigué de bons conseils aux participants. Ils ont invités les jeunes à privilégier les valeurs africaines, notamment la dignité, la solidarité et l’unité au détriment de l’individualisme et aussi à s’intéresser aux choses utiles. Ils les ont édifiés sur les dangers du gain facile et comment mettre à profit les nouvelles technologies de l’information et de la communication, surtout les réseaux sociaux.

« Notre pays, c’est nous-mêmes qui allons le construire. Togolais vend trop sa dignité, surtout lors des périodes électorales. Ce n’est pas bon », a martelé Maman Taméa.

Dans la foulée, Dr Adrien Coly, président de l’Alliance Africaine de YMCA, a développé à l’assistance, le thème principal retenu pour cette conférence débat. L’universitaire sénégalais, en empruntant les idées de Léopold Sédar Senghor, a souligné que l’Afrique de demain doit être « un rendez-vous du donner et du recevoir ». Il a invité les jeunes à revisiter tous les hymnes des pays africains pour découvrir l’Afrique que la jeunesse africaine est appelée à construire pour le compte de l’Agenda 2063 de l’UA (Union Africaine).

Notons que la Journée africaine de la jeunesse est instituée depuis l’adoption de la Charte africaine de la jeunesse en 2006 au cours du sommet du Conseil Exécutif de l’Unité Africaine à Banjul. Cette journée célébrée chaque 1er novembre de l’année, permet de promouvoir la reconnaissance des jeunes comme acteurs clés pour le changement social, la croissance économique et le développement durable dans tous les domaines de la société africaine. Cette édition 2021 est placée sous le thème : « Définir l’avenir aujourd’hui : des solutions dirigées par des jeunes pour construire l’Afrique que nous voulons ».

Source : icilome.com