C’est l’un des points du communiqué de l’équipe de la facilitation du dialogue inter togolais qui alimente les débats depuis mardi. En effet, si l’opposition togolaise à réussir à obtenir la libération de fait de plusieurs détenus politiques, la suspension de l’organisation des élections locales, référendaires et législatives n’est pas encore acquis. Selon des membres de la délégation du parti au pouvoir et du gouvernement, cette demande de l’opposition a été rejetée.
Selon la note lue par l’équipe de la facilitation, toujours dans le cadre des mesures d’apaisement, l’opposition togolaise a demandé que les préparatifs des prochaines échéances électorales soient suspendus. Le document renseigne que le pouvoir a promis examiner cette demande.
« Les 14 partis de l’opposition ont indiqué qu’ils ont noté que des préparatifs d’élections étaient en cours. Ils ont demandé à ce que la partie gouvernementale fasse un effort pour suspendre les préparatifs jusqu’à ce que la question des réformes électorales et institutionnelles soit soldée au dialogue. La partie gouvernementale a indiqué qu’elle étudiera cette demande et de donner suite lors des prochaines séances », a indiqué Daniel Oseï, membre de l’équipe de facilitation.
Mardi matin, des membres de la délégation du parti UNIR et certains membres du gouvernement ont estimé qu’il n’a jamais été formellement question de suspendre l’organisation des élections locales, référendaires et législatives actuellement en cours d’organisation.
« UNIR et le gouvernement ont soutenu qu’il n’est pas possible de suspendre le fonctionnement d’une institution d’Etat », confie un membre de la délégation du parti présidentiel qui ajoute que les préparatifs des processus électoraux en cours se poursuivront, jusqu’à nouvel ordre.
Au niveau du gouvernement et du parti au pouvoir, on estime que les éventuelles conséquences du dialogue et de son issue seront sûrement prises en compte en cas de besoin.
Pour l’heure, précise un membre du gouvernement, il suffirait à l’opposition parlementaire de désigner et envoyer à l’Assemblée nationale leurs représentants qui devraient rejoindre la CENI pour poursuivre les préparatifs pour la tenue des différentes élections prévues.
C’est dire que les prochaines séances du dialogue seront beaucoup plus ardues en ce qui concerne la question des élections. Il n’en sera pas moins pour le point concernant le retour à la Constitution originelle de 1992 et de ses implications.
Les travaux reprennent le vendredi 23 février prochain dans l’après-midi toujours sous la houlette du président ghanéen, Nana Akufo-Addo.
TogoBreakingNews.info