Togo / Le Covid 19 n’est qu’un prétexte. La vraie raison de l’éviction du d’Esso-Wavana Adoyi est cette dame, Chantal Yawa Djigbodi Tségan

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Et vlan! «Un AVC va sûrement avoir raison du commissaire aux comptes de l’OTR, Esso-Wavana dans les prochains jours ». Cette phrase qu’à bien voulu laisser à la rédaction Lynxtogo.info un ministre résume à elle seule, le pouvoir autour de Faure Gnassingbé. La descente aux enfers d’un tout puissant commissaire aux comptes commence là, où, plus de cinq cent personnes s’étaient donné rendez-vous pour un « enjaillement » aux couleurs Tem.

En effet, et en pleine pandémie du Convid 19, l’ex major général du lycée moderne de Sokodé (1985-1986) n’aurait pas pris en compte la mesure du mal planétaire. Dans les charges retenues contre lui et qui font le tour du monde comme une trainée de poudre, le Tem aurait agi comme un irresponsable. Certains caciques du parti UNIR qui lui vouent une haine parlent de trop de gâchis financiers au moment où, les Togolais doivent racler au fond des casseroles pour remplir leurs panses. On a vu le Tem lâcher au ciel des billets craquants neufs. On a vu le Tem en transe exhibant toute sa fortune sur un tapis rouge devant une ripaille déchainée. Le marié, son fils n’était pas du reste. Il fallait montrer au riche papa comment, ça se passe dans les boîtes de nuits de Lomé. Ce que les « Adoyi » ont peut-être oublié est qu’au Togo, sauf un richissime kabyè a le droit d’exhiber les objets volés. Plus « bête », il a oublié que, c’est bien un Tem du nom de Tikpi Atchadam qui a donné des insomnies au prince avant de prendre la clé des champs. Pis, du lieu de sa cachette, Agbéyomé Kodjo donne des sueurs froides au point que, tout autour du prince, personne ne sait encore quand va sonner l’hallali de la fin. Dans ce décor surréaliste, le Tem s’est plutôt laissé aller à la fête. Un ministre actuel nous raconte à Lynxtogo.info ce qui va se passer dans les prochains jours : « Les Kabyès vont envoyer deux gendarmes chez lui. Dans une fourgonnette, ils iront avec Adoyi chercher ses effets devant ses secrétaires et les employés qui le sacralisaient. Ensuite, on le lâchera dans la nature et ce sera la fin ». Il n’y a pas pire humiliation ! Tour à tour, les Togolais ont redonné vie aux vieilles archives. Adoyi le truand en première page flanqué de l’autre truand Me Aquereburu dans le canard du confrère l’Alternative.

Les Togolais sont connus pour être fans des coupures de presses futiles, inutiles…. Si la presse « people » est une rareté, dans les discussions, on improvise des thèmes bêtes qui n’élèvent ni les victimes encore moins les bourreaux. Comme si, on n’avait pas vu au Togo, le train de vie des Adjakli, des Gnassingbé, des Amorin… on cloue au pilori un « Tem » qui a voulu honorer le mariage de son fils. Et pourtant, les milliardaires de la place ne se gênent pas d’exhiber leur farandole au point de faire des jaloux. Dans les faits, les raisons de l’éviction du commissaire aux compte s de l’OTR est plus ailleurs : Sa femme devenue la maîtresse de Faure Gnassingbé en est bien la raison de ce déchaînement aux allures d’un règlement de compte.

Femmes, sexe, argent et Faure Gnassingbé !

Demander à Faure Gnassingbé de faire une thérapie sur sa propension à se reposer dans les cuisses de femmes ne serait pas lui faire injure. Du haut de sa tête qui blanchit toutes les fois, qu’il confond les femmes de certains togolais à ses milles et une maîtresses, il faut bien lui faire entendre raison qu’un président donne l’exemple. Un bouc dans la cité veut dire que, toutes les grossesses des chèvres lui sont aussi attribuées. Ce n’est pas non plus un secret de dire que, Chantal Yawa Djigbodi Tségan est devenue présidente de l’Assemblée Nationale le jour où, elle a bien décidé de l’ «ouvrir » pour que, le prince s’installe « dedans ». Dans cette bêtise humaine à la Prévert ou à la Malraux, Faure Gnassingbé semble avoir fait de certains de ses collaborateurs des bons à rien devant leurs femmes. Legs, il paraît de son père défunt ! En effet, Esso-Wavana Adoyi, dandy et homme à multiples femmes, n’avait pas d’autres choix que de céder Yawa Djigbodi Tségan au prince le jour et lui dans le rôle de mari la nuit. C’est un échantillon du drame togolais que des pères de familles sont obligés de vivre pour garder leur pitance . Bien plus, le commissaire aux comptes de l’OTR doit calciner les caisses de son institution pour financer son train de vie d’un Emir Emirati. Nous pouvons mentionner une maison achetée en Floride à son épouse d’ethnie (Nawda) qui lui a fait quatre enfants et qui visitent les écoles américaines au frais du contribuable. D’autant plus que, la dulcinée navigue entre les Etats Unis et le Togo, ne demandez pas aux journalistes de Lynx.info de vous dire celui qui doit casser les caisses pour nourrir la meute. Faut-il rappeler que, Yawa Djigbodi Tségan est aussi dépositaire d’un enfant avec le Tem ? Des terrains dans le Kloto et à Lomé, la native de Kpalimé se sent comme un petit poisson dans l’eau. Bien sûr, la sueur du contribuable togolais.

Depuis que, Faure Gnassingbé s’est beaucoup intéressé, il a voulu désormais prendre la « Mogbo » pour lui seul et pour toujours. On peut citer plein de ministres qui se plaignent de ce comportement malsain et irresponsable où le prince en boulimique sexuel veut se comparer à Gengis-Khan et atteindre le cap des 10.000 femelles pour devenir immortel. On a beau tourner la sortie d’Esso-Wavana Adoyi dans tous les sens, le mariage en plein CONVID 19 n’explique pas son éviction séance tenante. Le prince voulait sa femme et du coup, faire les réformes pour la frange « kabyè » qui voit le Togo de demain encore dans les bras des caciques de Pya. Sous nos yeux, l’hydre est en train de prendre une autre forme.

Pauvre Adoyi ! il devrait apprendre à ses dépens qu’une dictature dévore d’abord ses

propres enfants. Bienvenue dans la merde !

Camus Ali

Lynx.info

Source : 27Avril.com