A l’entendre, ce que les Togolais doivent premièrement espérer c’est le « changement ». Et c’est ce changement qui sera le déclic pour l’avènement de la démocratie et de l’Etat de droit au Togo.
« Je voudrais d’abord relever que de mon point de vue, on ne peut parler d’alternance que dans un environnement démocratique. Ce n’est pas le cas au Togo. Je parle donc de besoin de changement. Un terme qui sous-entend une démarche inclusive, qui ne s’opère donc contre personne, mais au bénéfice de tous les citoyens », a souligné Nathaniel Olympio.
Et d’ajouter : « Nous devons ensemble transformer le Togo. Ce changement est bien entendu possible si nous réunissons les bonnes conditions. Il s’agit dans un premier temps d’aboutir à ce que les partis politiques comprennent le fait que, pour le moment, il ne s’agit pas de convoiter des fonctions électives, mais d’œuvrer pour instaurer la liberté, l’Etat de droit et la démocratie. Il faut aussi intégrer que la manière la plus adaptée pour aller au changement c’est de provoquer et d’établir une transition ».
Selon le président du Parti des Togolais, pour atteindre cet objectif, la lutte doit être conçue dans une démarche citoyenne qui met dans une approche globale toutes les forces vives du pays.
« Les partis politiques, la société civile et tous les groupes organisés qui aspirent au changement doivent travailler dans une démarche d’ensemble avec le concours de chaque Togolaise et Togolais. Cette démarche doit s’appuyer sur une vision commune, un bon projet politique, une bonne organisation, une bonne méthodologie et de la rigueur, et pour chapeauter le tout, un leadership volontariste dépourvu d’objectifs partisans », a-t-il conclu.
Godfrey A-
Source : icilome.com