Les membres de la Fédération nationale des groupements de producteurs du coton (FNGPC) et la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) seront bientôt inscrits au registre de l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM). Les bases de cette nouvelle prise en charge ont été posées jeudi au cours d’un atelier de restitution à Lomé. Les résultats de l’étude de faisabilité pour la couverture maladie des producteurs du coton ont été communiqués à cette rencontre.
La rencontre a permis aux représentants des différentes structures impliquées de définir, avec l’appui des experts, les options de couvertures adaptées au secteur, les documents d’identification, les modalités de recouvrement, et de suivi ainsi qu’une feuille de route pour démarrer les activités.
En attendant une concrétisation du projet, les prochains bénéficiaires de l’INAM se sont réjouis de l’initiative. « Je ne saurai imaginer la joie de mes parents au village, lorsqu’ils apprendront au sortir de cette rencontre, que désormais, le chemin est balisé pour couvrir les morsures de serpent, les hépatites et autres. Qui connaît le monde rural, ne peut à la limite qu’être émerveillé que désormais ce joyau puisse voir le jour pour la protection des cotonculteurs », a laissé entendre Nana Adam Nanfamé, Directeur général de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT).
Pour son collègue, Hodabalo Yosso, président de la fédération des cotonculteurs, « cette assurance maladie en gestation est une opportunité qui va aider tous les producteurs à se soigner en temps réel ».
L’étude réalisée en 2017 a pris en compte 483 ménages choisis au sein de 96 groupements de coton répartis dans les 5 régions ainsi que 15 centres hospitaliers opérants dans les zones à forte production de coton notamment les régions des plateaux, savanes et Kara.
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