La banlieue nord-est de Lomé, plus précisément le quartier de Djagblé, est le théâtre d’une situation dangereuse pour ses habitants. Ces derniers ont recours à des branchements anarchiques pour se connecter au réseau électrique local. Cette pratique répandue au Togo, appelée “toiles d’araignée”, consiste à relier plusieurs foyers d’une même zone au réseau électrique en tirant des fils électriques sur des kilomètres.
Cette situation est d’autant plus préoccupante que les lignes électriques se croisent à certains endroits, augmentant ainsi les risques d’incendie et d’électrocution.
Pourtant, la compagnie Energie Electrique du Togo (CEET), chargée de l’électricité dans le pays, avait prévu depuis 2017 de normaliser ces branchements anarchiques. Mais cette situation perdure encore aujourd’hui, laissant les habitants de Djagblé dans l’insécurité.
Plusieurs résidents de cette zone ont exprimé leur mécontentement sur cette situation. Certains doivent même faire face à une basse tension électrique qui empêche l’utilisation de certaines machines et accessoires, comme les pompes à eau.
Face à cette situation, la CEET et les habitants de ces zones doivent conjuguer leurs efforts pour renforcer l’alimentation électrique et éviter les branchements anarchiques qui exposent la population à un risque élevé. La vie humaine est en jeu, et il est primordial que cette problématique soit prise au sérieux.
Source : Togoweb.net