Les députés togolais s’arment contre les Fake news à travers un séminaire que l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (AFP) a organisé ce jeudi 18 novembre à Lomé.
Quel rôle les députés togolais peuvent-ils jouer afin de barrer la route à la prolifération des Fake news? Une rencontre organisée dans la capitale togolaise par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie a abordé cette problématique. Et le thème choisi pour la circonstance est « Entre protection des libertés et répression dans dérivés: Le législateur togolais face à la désinformation ».
Il s’est agi, en réalité, de renforcer les capacités des députés togolais face à ce fléau devenu aujourd’hui un enjeu de société. « Le défi est donc de taille : Comment assurer la liberté d’expression, constitutionnellement et conventionnellement garantie, indispensable à toute société démocratique, tout en limitant les externalités attentatoires qu’elle peut engendrer ? Le présent séminaire vise précisément à répondre, sur cette ligne de crête, aux enjeux soulevés dans ce domaine par les nouvelles technologies de l’information et de la communication. De fait, la qualité de l’information est indispensable à celle du débat démocratique. Il est donc nécessaire que l’intervention du législateur soit prudente dans cet univers informationnel singulièrement inquiétant », souligne le discours de Yawa Djigbodi Tségan, la présidente de l’Assemblée nationale du Togo.
Elle précise également que « Le but du séminaire n’est pas de limiter l’émission de fausses informations, mais bien de limiter leur diffusion. En effet, il n’est nullement souhaitable, dans une démocratie, d’empêcher les citoyens de partager les informations qu’ils souhaitent, qu’elles soient vraies ou fausses ».
Au Togo, l’article 153 du nouveau Code de la presse et de la communication, voté en janvier 2020, prévoit de peines lourdes en cas de diffusion de fausses nouvelles de nature à trouver « l’ordre public ».
Rappelons que les travaux prennent fin ce vendredi 19 novembre à Lomé.
Source : icilome.com