« Il n’existe que des intouchables de l’instant, des timoniers du temps, des maitres du moment. Le temps est le maitre de tous les maitres. Il faut rire de tout. Mais devant les grandes décisions de la vie, réfléchissez à hier et pensez à demain. Parce que la nature dans sa comptabilité est incorruptible et aucune facture ne restera impayée. La nature est juste », disait l’ancien président du Bénin Hubert Maga. « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître », ajoutera JJ Rousseau.
On dirait qu’ils parlaient du royaume des Gnassingbé. On a eu des timoniers avant, maintenant on a des hommes « Faure », très forts. Dans la République bananière, lorsque quelqu’un dispose d’un petit espace de pouvoir, il se comporte en p’tit Mussolini.
Sauf que la roue tourne. Lentement, mais elle tourne. Aujourd’hui, on peut être très « Faure » et demain on devient « Kpatcha ». C’est le triste sort que vit actuellement le tout-puissant général « PAIY » qui est actuellement coincé entre les quatre murs. Qui l’aurait cru qu’un jour, lui aussi connaîtrait la déchéance.
A ses heures de gloire, ce sécurocrate de « Faurevi » faisait la pluie et le beau temps et faisait voir de toutes les couleurs aux populations, surtout ceux qui sont catégorisés opposants. Pas que. Même certains barons du régime ont subi sa foudre. « El Kpatcho » et l’ancien ministre « grand format » en savent quelque chose.
Le général « PAIY » était jusque-là la figure militaire la plus influente du régime de Faure. Son nom est associé à de nombreuses dérives du régime togolais par des organisations des droits de l’homme.
Bras armé de « Faurevi », il est cité parmi ceux qui avaient mené la vague de répression contre les manifestants lors de la crise sociopolitique de 2017 au Togo. Mais on le sait, dans les tyrannies, les faiseurs de roi finissent toujours par être mangés. Ceux qui sont chanceux sont poussés vers la porte de sortie du palais ; les moins chanceux vers « Azitimé » (prison)…
Source : Liberté / libertetogo.info
Source : 27Avril.com