Les acteurs de la protection de l’enfant participent dans la journée de ce jeudi 16 juin 2022 à Lomé, à l’invitation de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), à l’évaluation de la lutte contre les pratiques néfastes aux enfants.
L’atelier, organisé dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de l’enfant africain, se déroule autour du thème « Elimination des pratiques néfastes affectant les enfants, progrès sur les politiques et pratiques depuis 2013 ».
Une occasion pour les acteurs de la protection de l’enfant au Togo, notamment les représentants des réseaux d’organisations de promotion des droits des enfants, les chefs traditionnels et religieux et les membres de la CNDH, de se retrouver au siège de l’institution à Agoènyivé, de faire le bilan.
Cette rencontre d’une journée permet, souligne Jacqueline Afi Attitso, Vice-président de la Commission nationale des droits de l’homme, de « faire le bilan de toutes ces actions, identifier les nouveaux défis et perspectives sur la question ». Et aussi, poursuit-elle, de « redéfinir de nouvelles bases sur lesquelles [les acteurs de la protection devront] axer nos actions ».
Il s’agit concrètement de revisiter ce que le Togo a fait en la matière depuis 2013. « Au niveau de la CNDH, nous sommes conscients que beaucoup de choses ont été faites. Par exemple, si nous prenons les enfants qui sont retenus dans les couvents, beaucoup d’actions ont été menées, les prêtres ont pris l’engagement de réduire les séjours, même les rituels, pour y mettre la dimension droits de l’Homme», liste-t-elle.
Et d’indiquer que la CNDH a « mis en place un mécanisme pour permettre à tous ceux qui auront connaissance de ces pratiques néfastes aux enfants de pouvoir les porter à la connaissance de la Commission soit par dénonciation, soit de façon anonyme (…) Nous avons fait la vulgarisation de ce mécanisme-là, donné le numéro vert ».
Les directives du comité d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant africain visent à « Eliminer les pratiques culturelles néfastes affectant les enfants, notre responsabilité collective ».
Source : icilome.com