Quand on n’est pas trop clean et qu’on traine des casseroles derrière soi, il faut se garder de jouer les durs à cuire. A force de montrer les muscles contre les enseignants et d’agiter le bâton de la sanction pour un oui ou un non, Kokoroko finit par en faire les frais. Le ministre au crâne poli l’apprend à ses dépens. Ses détracteurs n’ont pas hésité à ressortir ses dossiers peu gais.
Depuis qu’il a atterri au ministère des enseignements primaire et secondaire, il fait montre d’un zèle extrême et d’une arrogance sans limite. Il va jusqu’à interdire la grève pourtant garantie par la Constitution qui est la seule arme dont dispose le travailleur et sanctionne à tout va. C’est ainsi qu’il fait déchoir de leur titre environ 1400 directeurs d’école au motif qu’ils n’ont pas livré leurs camarades qui ont observé le mouvement d’humeur. Dorénavant, les grèves sont jugées illégales et dans beaucoup de milieux, on craint que le droit de grèves ne soit purement supprimé.
Les méthodes ubuesques du président de l’Université de Lomé ont fait sortir certains de leurs gonds. Il est devenu la tête de turc préférée des internautes qui n’hésitent pas à le massacrer. Certains estiment que le ministre à la moralité douteuse n’est pas en position de sanctionner ses administrés surtout qu’il traine une triste réputation de faussaire.
« Le plagiat des recherches des autres lors du concours d’agrégation du CAMES pour obtenir frauduleusement le grade de professeur titulaire est aussi sanctionné par la loi », rappelle un internaute. « CAMES sanctionne le ministre pour faux et usage de faux, faux en écriture et pourtant Faure à la tête du Togo le garde dans le gouvernement. Celui-ci dirige avec zèle et incompétence l’enseignement au Togo », embraye un autre.
Selon la décision prise lors de la 36ème session des ministres du CAMES tenue en mai 2019 à Cotonou, des sanctions ont été prononcées contre les proches du jeune doyen pour usage de faux dont Robert Dussey, Adama Kpodar et Dodzi Kokoroko. Ce dernier est « interdit de toute participation aux programmes du CAMES pour une durée de trois ans ». Il est également « interdit de certifier et d’authentifier des documents émanant des établissements et destinés au CAMES, pour une durée de trois ans ».
Un passé putride du ministre que les jaloux de ses acquis n’hésitent pas à lui révéler pour l’amener à faire preuve d’un peu plus d’humilité dans ses décisions. Yakooo !
Source : Liberté / libertetogo.info
Source : 27Avril.com