”J’ai parlé de ces grâces sans me faire comprendre lors de mon précédent compte rendu sur les activités du Cadre permanent de concertation (CPC)”, ainsi parle le député Gerry Taama.
La recommendation 46 des travaux du Cnap concernait la grâce ou la mise en liberté préventive des personnes arrêtées lors des manifestations politiques. Il avait été demandé à certains avocats participant aux travaux, et qui ont coutume à défendre ces personnes, de faire le point sur les détenus concernés. A la suite, ces avocats ont rapportés que la majeure partie des personnes inculpées pour leur participation aux manifestations politiques avaient purgé leurs peines et avaient été libérées. Il ne restait donc que ces deux personnes, qui ont obtenu la grâce présidentielle.
Comme d’habitude, je ne prends pas partie. Je considère qu’on devrait pouvoir librement participer aux manifestations politiques dans son pays, tout comme je considère aussi qu’on est pénalement responsable si on s’abrite derrière des manifestations politiques pour commettre des voies de fait sur des biens publics et privés.
Ensuite, je ne parle que des manifestations politiques. Les dernières en date remontent à 2020. Donc il est compréhensible que les personnes arrêtées à cette époque soient libres aujourd’hui.
Mais il faut faire attention avec ce qui est écrit. La recommandation 46 est claire. Il s’agit des personnes condamnées pour leur participation aux manifestations politiques. Tout autre critère est incompatible. Même je crois que le lobbying doit se poursuivre. Même s’il n’a jamais été tendre envers moi, je considère par exemple que nous devons plaider pour la libération du président Djimon Oré par exemple.
Je voulais juste vous donner des précisions sur ces deux grâces présidentielles. Informons-nous vivants.
Gerrey Taama
Source : icilome.com