L’histoire entre Nicolas Lawson, patron du Parti du Renouveau et de la Rédemption (PRR) et le peuple togolais ressemble un peu à ce joueur de tam-tam qui attend toujours les danseurs. Depuis que l’homme joue, il y a comme si les Togolais ne l’écoutent et ne veulent même pas le voir jouer son tam-tam. On se souvient de son passage à tabac par les femmes du grand marché de Lomé peu après les élections de 2010. Ses casseroles vont aussi retentir au Ghana pour escroquerie. Il trouvera le coupable : Gilchrist Olympio. L’homme qui avait habitué les passagers d’Air France à des cris à fendre les pectoraux qu’il serait un conseiller d’Eyadema n’a pas encore fini de débiter des foucades ridicules. Le matin, Faure Gnassingbé doit partir. L’après-midi, il doit rester encore au pouvoir. Le soir, ce sont ses conseillers qui devraient être chassés du palais présidentiel. Pour faire simple, il l’ouvre grandement : « Le président Faure Gnassingbé est abusé par des anciens responsables européens, et leurs valets locaux. Pour éviter le chaos, il va falloir un changement radical dans la gouvernance de notre pays et écarter les vampires qui sont au cœur du pouvoir ».
La sortie très calculée de l’homme a toujours un volet mercantile. Faure Gnassingbé a besoin de nouveaux « féodaux » et de laudateurs patentés. Nicolas le sais et fait des clins d’œil. Ici, il pousse d’une manière très soft les Togolais à accepter le quatrième remake : « Le président Faure Gnassingbé est abusé par des anciens responsables européens, et leurs valets locaux ». Autant dire que, Faure Gnassingbé est bon. C’est un bon président et un économiste qui veut du bien pour son peuple. Le reste, il appartient aux Togolais de ne pas seulement chasser les «Européens» mais aussi de chasser Nicolas Lawson de la sphère politique du pays. Les opportunistes sont aussi un frein au développement du Togo !
Camus Ali
Source : Lynx Togo
Source : 27Avril.com