Une journée de réflexion est organisée ce mercredi 30 juin au profit d’une quarantaine de personnes venues des départements ministériels, des organisations de défense des droits des enfants, de la société civile, etc. en marge de la journée de l’enfant africain.
La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) célèbre en différé la journée de l’enfant africain à travers une rencontre le thème : « 30 ans après l’adoption de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant : quelle plus-value pour les enfants ? ».
Il s’agit de rappeler aux participants l’urgence de capitaliser les acquis de la Charte africaine et du bien-être de l’enfant, réfléchir sur les défis qui restent à relever. Cette journée de réflexion est destinée concrètement à répertorier les avancées enregistrées dans l’application de ladite Charte, identifier les problèmes rencontrés dans sa mise en œuvre, se familiariser avec les participants à l’agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants.
« La célébration de cette journée est donc une occasion pour se souvenir de ces enfants et des actions qu’ils ont menées avec bravoure pour défendre et revendiquer leurs droits. La journée de l’enfant africain permet d’avoir une pensée pour tous les enfants d’Afrique et appelle à une véritable introspection et une ferme résolution pour relever les nombreux défis auxquels ils sont confrontés à travers le continent », insiste Nakpa Polo, la présidente de la CNDH dans un discours lu par Yaovi Olivier Sronvi, le rapporteur de l’institution.
Selon cette dernière, « Seule une coopération multilatérale permettra de veiller à ce que des millions de filles et de garçons, confrontés notamment à la pauvreté ou à la violence, et ceux victimes des crises humanitaires, aient accès au minimum vital ».
Source : icilome.com