Togo : éminences grises et chevilles ouvrières

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Pour élaborer et mettre en application son plan de développement, l’exécutif s’est appuyé sur le savoir-faire d’experts étrangers et nationaux.

Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es. À force d’afficher sa complicité avec les chantres du social-libéralisme, Faure Gnassingbé apparaît désormais comme leur cousin africain. Pour élaborer son Plan national de développement (PND) 2018-2022, le président les a beaucoup consultés. Le plus familier de ses visiteurs est l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair.

Le 4 avril dernier, l’ex-patron du Parti travailliste effectuait l’un de ses nombreux séjours au Togo, où sa fondation – le Tony Blair Institute for Global Change (TBI) – apporte son appui à la mise en œuvre des projets structurants du PND. Les affinités du président avec l’icône du New Labour sont nombreuses. Leur tropisme pro-business pourrait expliquer une partie des orientations économiques du Togo, dont l’axe principal est de privilégier la croissance et la création d’emplois.

Sorciers blancs libéraux

Jeune Afrique