Le président du Front des patriotes pour la démocratie (FPD), accusé d’avoir tenu des propos outrageux envers les autorités togolaises, n’a pas eu gain de cause en appel de son jugement en première instance.
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Djimon Oré, interpellé en avril dernier, jugé, a été condamné par le tribunal de Lomé pour outrage à deux ans de prison ferme. Ses avocats ont fait appel de cette décision qu’ils jugent sévère et arbitraire.
Ce jeudi 14 octobre 2021, son dossier était sur la table des juges de la Cour d’appel. Ces derniers le reconnaissent également « coupable pour outrages aux représentants de l’autorité publique et diffusion de fausses nouvelles ». Et le condamnent à 2 ans de prison ferme, même peine qu’à la première instance.
L’ancien ministre en charge de la Communication est donc retourné en prison. « C’est dommage pour la liberté d’expression », indiqué Emmanuel Sogadji, le président de la Ligue des consommateurs du Togo (LCT).
La confirmation de sa peine, selon l’universitaire Togoata Apédo-Amah, « est un scandale de plus qui démontre la nature liberticide de la dictature militaire ».
Avec iciLome
Source : Togoweb.net