Togo, Direction des Transports : Routiers Finis les faux frais !

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Les réformes économiques entreprises, depuis quelques années déjà, par le gouvernement n’excluent pas le secteur des transports. En ce qui concerne le transport routier, la Direction des Transports Routiers (DTR) s’y applique, avec rigueur. A ce jour, plusieurs sont les modernités introduites dans les procédures d »immatriculation des engins. L’une des finalités étant de venir à bout des faux frais.

Togo, Direction des Transports : Routiers Finis les faux frais !

L’introduction, par le gouvernement en 2014, du Guichet Unique dans le secteur des transports n’avait qu’un seul but. Parvenir à réduire sensiblement, sinon éliminer les phénomènes de faux frais, de corruption et de lenteur sur ce maillon de la chaîne de traitements des marchandises au Port Autonome de Lomé (PAL), sur les frontières et dans les aéroports. Trois ans après, cette ré- forme porte ses fruits, au grand bonheur de toutes les parties prenantes, notamment les opérateurs économiques et l’Etat togolais. Ce dernier voit, d’ailleurs en trois ans, sa caisse sensiblement assainie.

Après le port, la Direction des Transports Routiers et Ferroviaires qui est l’autre service de l’Etat qui s’est inscrit dans l’assainissement. En effet, depuis quelques mois, cette administration est passée à l’informatisation du mécanisme d’immatriculation des véhicules. Ce qui garantit désormais la rapidité, la facilité et surtout la transparence dans les procédures. Par ailleurs, ce mécanisme se veut aujourd’hui très bénéfique en ce sens qu’il permet surtout aux opérateurs économiques ou clients d’éviter de payer de faux frais, en plus 25.500 FCFA TTC, frais légalement admis par l’Etat pour les véhicules ordinaires à puissance inférieure à 15 chevaux à vapeur. Une supercherie érigée en règle, souvent du fait de certains transitaires ambulants.

Aujourd’hui, avec cette rigueur introduite par la Dtrf dans les procédures d’immatriculation des voitures, depuis l’achat des véhicules au Port Autonome de Lomé à l’immatriculation en passant par le Cotec et le dédouanement, tout le circuit est désormais mis en réseau grâce au logigramme Gpx (Gestion des prestation de la Dtrf). Autrement, toutes les étapes sont informatisées et passées à la loupe. Plus de place aux marchés arrière-boutique, ni aux tracas entre paperasses. Il ne reviendra donc qu’au client d’assurer l’assurance et la visite technique.

L’on comprend dès lors les raisons des remous et agissements de certains de ces transitaires non agréés réfractaires à ces réformes.

Le nouveau mode opératoire

En effet, la Dtrf en la matière à pour interlocuteur l’Union des Professionnels Agrées en Douane (Uprad) qui dispose à cet effet d’un parc informatique au port pour le scanne des dossiers et la saisie de toutes les informations nécessaires sur le véhicule. Puis le tout est mis en réseau par la suite. Une fois les informations reçues, la Dtrf donne dans les 15 à 30 minutes qui suivent rendez-vous au client pour la suite du processus qui abouti à l’établissement de la carte grise définitive avec pause de la plaque minéralogique. Toute réforme fait des heureux, mais aussi des malheureux. Et c’est le cas des transitaires de l’informel qui crient à la discrimination, à l’acharnement de l’Etat contre leur gagne-pain. Mais alors, aucune situation n’étant pérenne, il revient à ces derniers de vite régulariser leur situation afin de se conformer à la légalité. Et la Dtrf se dit prête à leur accorder leur appui en la matière.

Pour sa part, la Direct ion des Transports Routiers joue pleinement sa partition dans cette nouvelle dynamique insufflée depuis le sommet de l’Etat. Il ne lui reste qu’à finaliser la digitalisation des opérations. Bientôt opérationnel, ce mécanisme permettra désormais aux citoyens de faire toutes les formalités avec la Dtrf depuis leurs téléphones mobiles. Ceci, non seulement leur évitera les tracasseries, mais il est aussi et surtout très économique tant en temps, en contrainte qu’en énergie.

Source : Fraternité

27Avril.com