La Transparence des Comptes Publics au Togo : « Faure Gnassingbé ne voit pas de Rapport avec sa Manière de Gouverner ! »

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2017 s’achève avec comme trait marquant au Togo, une évolution de la crise politique née de l’important et imposant mouvement de contestation relancé le 19 août 2017, à l’appel du Parti National Panafricain et de son leader Tikpi Atchadam.

La Transparence des Comptes Publics au Togo : « Faure Gnassingbé ne voit pas de Rapport avec sa Manière de Gouverner ! »

En tenant compte du contexte aigu de tension politique et sociale, une grande majorité des citoyens togolais est impatiente de connaître la teneur et le contenu du message de vœux pour 2018 que Faure Gnassingbé pourrait présenter à la Nation. Ce message, s’il y en a un, sera analysé et décrypté

Il est utile de rappeler succinctement le contexte de la crise politique togolaise qui a débuté le 19 août 2017 à partir de Sokodé, une ville au centre du Togo.

1. Faure Gnassingbé : Président Des Fat Ou Du Peuple Togolais ?

Le pouvoir de Faure Gnassingbé– soutenu par le RPT/UNIR, porté à bout de bras par les éléments non-républicains des Forces Armées Togolaises (FAT) et par des milices paramilitaires armées -, surpris par les véritables marées humaines qui défilent depuis quatre mois dans les rues de Lomé et des principales villes du pays, a choisi de sanctionner le mouvement social au Togo en l’entrainant dans un cycle de « manifestation-répression », et tente d’imposer « son » dialogue et non des négociations.

L’escalade de la violence de l’Etat, dont les forces de sécurité – on devrait plutôt dire « d’insécurité » –, opèrent souvent avec des tirs à balles réelles, se traduit à ce jour par 20 morts, des dizaines de blessés, des centaines de dégradations sur les biens privés, des villes entières en état de siège ou vidées de leurs habitants,des milliers d’exilés au Ghana et au Bénin limitrophes,des villes comme Mango, Sokodé ou Bafilo et même Kara,dans lesquelles la population ou l’opposition sont interdites de marches pacifiques.

Pas une fois depuis quatre mois et demi Faure Gnassingbé n’a daigné s‘adresser directement au Peuple du Togo pour tenter d’apaiser les tensions et proposer des solutions pour résoudre la crise. Sa seule intervention publique, le 10 novembre, au camp militaire de Temedja, a consisté à tresser des louanges aux FAT: « Aujourd’hui, je suis avec vous pour vous renouveler ma confiance totale. Sous la conduite de vos chefs, j’ai la conviction que vous vous comporterez toujours en soldats responsables face aux provocations et aux menaces de toute sorte », et à émettre de graves sous-entendus pour affubler le mouvement de contestation d’une coloration terroriste : « Je sais pouvoir compter sur votre courage et votre sens de devoir pour relever tous les défis qui vous seront lancés, et que sans faiblesse, nous serons ensemble pour répondre à toute menace ou action terroriste qui pourrait toucher notre nation ».

2. Islamisme Radical Non Prouvé Mais Dérive Sécuritaire Affirmée

Après le panégyrique aux FAT prononcé à Témédja, le pouvoir a confirmé son autisme à l’égard des doléances du peuple togolais. Dans une interview accordée Jeune Afrique et publié le 20 décembre, Faure Gnassingbé, a tenté de faire diversion dans le débat politique en cours sur l’avenir du Togo et de ses institutions, à savoir notamment le retour à la Constitution de 1992. Dans un même mouvement multiforme et dans le même temps, la camarilla qui l’entoure s’évertue à faire diversion pour décrédibiliser le mouvement populaire et ses représentants, entre autres la coalition des 14 partis politiques, qui mènent actuellement sur le terrain le mouvement de contestation. Les insinuations proférées contre le PNP et ses soutiens à propos du terrorisme d’essence islamiste semble faire partie de cette stratégie.

Faure Gnassingbé emboite le pas dans un parfait mimétisme de ses soutiens occidentaux affichés ou plus discrets – notamment les entreprises multinationales installées au Togo et l’Etat français qui soutient ces dernières – lequel ne manque pas une occasion de déporter le débat public sur le terrain sécuritaire pour se donner du répit et mieux occulter les problèmes sociaux et politiques internes et d’exporter cette technique en Afrique chaque fois que ses intérêts en dépendent. Lors de sa récente visite au Niger les 22 et 23 décembre 2017, le Président E. Macron a carrément érigé Mahamadou Issoufou en exemple : « Je veux ici le dire très clairement, Mahamadou Issoufou : vous êtes un exemple pour la démocratie passant par pertes et profits les mille et une atteintes aux libertés dont ce dernier accable le peuple du Niger. E. Macron serait-il tenté de récompenser un rouage essentiel du jeu de la France au Sahel, tant en matière de présence militaire française dans le pays, officiellement pour lutter contre le terrorisme, qu’en matière de rempart de lutte contre l’immigration au profit de l’Union Européenne où cette question vire aujourd’hui à l’obsession sécuritaire dans les pays européens, ou de préservation des intérêts des groupes français présents dans le pays.

Ainsi Faure Gnassingbé n’hésite pas à assimiler le mouvement de contestation interne à du terrorisme d’essence musulmane : […] « Quand on voit au Togo, lors des manifestations, des gens brandir des kalachnikovs, quand on entend des imams appeler à l’émeute dans certaines mosquées, quand on exige des forces de l’ordre de réciter des versets du Coran pour avoir la vie sauve, cela interpelle. Surtout lorsque le parti à l’origine de ces manifestations est d’apparition soudaine et que ses circuits de financement sont opaques. Ces aspects inquiétants ont certes été depuis tempérés lors des manifestations communes organisées entre ce parti et l’opposition, ce dont je me félicite, mais je ne les oublie pas. Ils sont là. » […]

[…]« Je pense que cette hypothèse est réaliste. Les éléments constitutifs qui l’accréditent existent. La région de Sokodé, berceau du PNP, est fortement islamisée. Des armes circulent. Une poignée d’imams radicaux tente d’enflammer les esprits en lançant des appels au jihad contre l’armée et les familles des militaires. » […]

Il semble bien qu Faure Gnassingbéait décidé de faire de cette assertion un leit-motiv de sa stratégie de dénigrement du mouvement de contestation. Ceci malgré que Tikpi Atchadam, leader du Parti National Panafricain (PNP), ait clairement démenti ces accusations dès le 28 septembre 2017 répondant aux questions des journalistes de la radio Taxi FM sur les accusations portées contre sa formation politique considérée comme un parti intégriste: « Ils veulent coûte que coûte des ennemis à abattre, voilà pourquoi ils passent par tous les moyens pour nous armer. Nous n’en voulons pas. Nous croisons les bras pour une lutte pacifique mais ils veulent nous tendre des armes. Nous avons mis deux ans à former nos militants au pacifisme. Le terrain de la violence, c’est leur terrain et comme ils ne nous voient pas sur ce terrain, celui de la violence, ils sont mal à l’aise. Ils savent que tout ce qu’ils racontent est faux et ça me fait rigoler ». Il avait aussi déclaré : « ne pas comprendre non plus pourquoi le pouvoir taxe l’Islam togolais d’Islam intégriste » et fustigé à cette occasion l’Union Musulmane du Togo qui selon lui « serait inféodée au parti au pouvoir ».

Et Faure Gnassingbé déplore :[…] « Ce à quoi nous avons assisté ensuite n’était rien d’autre qu’une tentative de prise du pouvoir par la rue. Elle a échoué. » […]

Il est vrai que lorsque la Vérité des Urnes est systématiquement bafouée, méprisée, occultée, au Togo depuis quarante ans, il reste peu d’alternatives à un Peuple aux mains nues, pour faire valoir dans son pays son droit à l’autodétermination et son aspiration à la démocratie caractérisée par l’alternance politique ?

3. Le Dialogue Consiste à « Enrichir » la Proposition de Faure Gnassingbé

Faure Gnassingbé justifie, tout en la condamnant, l’utilisation des milices, rejetant une nouvelle fois la responsabilité de leur création sur les manifestations du PNP : « C’est une réalité que je déplore mais qu’il faut replacer dans son contexte, celui des premières manifestations violentes du PNP et des multiples provocations auxquelles se sont livrés les militants de ce parti. C’est cela qui a donné naissance à ces groupes d’autodéfense, qui sont également condamnables et que nous condamnons.»

Mais Faure Gnassingbé n’est guère convainquant dans cet exercice qui consiste à rejeter tous les maux du Togo sur les autres. Notamment sur l’immense majorité du peuple togolais qui ne supporte plus que la famille Gnassingbé exerce le pouvoir politique et économique sur le Togo sans interruption depuis 44 ans, sans partage et surtout sans redistribution équitable de la richesse nationale.

De cette manière Faure Gnassingbé, au regard de l’histoire, nationale et internationale, n’a rien inventé en la matière et se conduit bien comme un autocrate, sous couvert d’une fausse démocratie, excluant de la sphère publique le plus grand nombre des citoyens du Togo.

Le choix de Faure Gnassingbé, à savoir la voie de l’affrontement direct et de la justification de la répression sous couvert de motifs fallacieux, est corroboré par les faits observés sur le terrain.Telle est la réalité politique du Togo en cette fin d’année 2017.

Faure Gnassingbé par ailleurs démontré les limites du dialogue lorsque c’est lui qui les initie. Pas moins de 26 dialogues ont déjà été recensés par le passé qui se sont tous révélés improductifs. Faure Gnassingbé devra donc produire davantage d’actes concrets que de palabres, pour que le dialogue promis en 2017 recèle davantage de sincérité et témoigne de la volonté d’aboutir à un réel règlement de la crise politique. Pour l’heure le pouvoir semble avoir unilatéralement choisi l’affrontement.

A partir de ce constat le principe du retour à la Constitution originelle de 1992 devrait se faire non sur la base d’un dialogue mais d’une véritable négociation. Tels sont les prémices d’une transition politique susceptible de sceller durablement la désescalade de la violence, de permettre au peuple du Togo de retrouver la voie de l’apaisement, pour se consacrer enfin à la construction d’une société démocratique.

Libre à certains de croire encore aux promesses de Faure Gnassingbé et des ses affidés. L’histoire politique a démontré au peuple que les dialogues à la sauce « Gnassingbé » ou « RPT/UNIR », ont toujours conduit à des impasses.

Par ailleurs en l’absence de Vérité des Urnes au Togo depuis quarante ans, avérée et constatée par de nombreux observateurs neutres, Faure Gnassingbé n’a en réalité pas d’autre légitimité que celle de la force militaire et para-militaire, qui lui ont permis de se maintenir au pouvoir. Il n’a donc aucune légitimité démocratique fondée sur la vérité de urnes. En 2018, le peuple du Togo ne pourra encore se satisfaire d’illusions ou de fausses promesses. Plus que jamais la négociation s’impose comme une évidence. Le dialogue de Faure Gnassingbé consiste pour ceux qui vont y participer à venir l’enrichir. Aussi, une opposition crédible se doit d’opter pour la négociation.

4. La Vérité des Comptes Publics au Togo

Dans un tel contexte il est utile de rechercher les raisons qui poussent Faure Gnassingbé à s’accrocher au pouvoir comme un arapède sur son rocher, celle de la défense des intérêts extérieurs qui fondent son enrichissement personnel et celui de ses soutiens. C’est la richesse nationale et l’inclusivité qui en pâtissent.

Depuis sa création, au moment de l’élection présidentielle de 2010, CVU-Togo-Diaspora s’est efforcé de ne jamais dissocier le combat pour la Vérité des Urnes du combat pour la Vérité des Comptes publics. Ce combat est tout aussi nécessaire pour la compréhension des motivations fondamentales du maintien de la dictature pluri décennale du clan Gnassingbé, à savoir la prédation de la richesse nationale au profit exclusif d’une oligarchie clanique souvent au service de forces du marchés extérieurs. Cela ne peut se faire qu’au détriment du peuple du Togo.

Ainsi du mois de mai 2010 jusqu’au mois de décembre 2017, 31 analyses produites par CVU-togo-diapora, argumentées et détaillées, traitent de la question de la vérité des comptes dans la gouvernance de Faure Gnassingbé.

Voir récapitulatif exhaustif de l’ensemble des analyses produites par CVU-Togo-Diaspora et les thèmes abordés dans chacune d’entre elles sur www.cvu-togo-diaspora. org

Alors que le conseil des ministres du Togo a adopté le 19 décembre 2017, un projet de loi relatif à la « lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans les Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) », il parait utile de rappeller que dès le 8 septembre 2010 CVU-Togo-Diaspora, a publié une liste non-exhaustive du patrimoine de Faure Gnassingbé.

Celui-ci comprenait à l’époque un patrimoine immobilier exceptionnel sans commune mesure avec les revenus officiels d’un président de la République du Togo :

  • Résidence présidentielle à AGOU (Village natal de sa mère) ;
  • Résidence présidentielle à la Cité de l’OUA ;
  • Résidence présidentielle à Pya ;
  • Résidence présidentielle à Cacavéli ;
  • Résidence présidentielle à Dapaong ;
  • Résidence présidentielle à Adelé ;
  • Résidence présidentielle dans le Ogou ;
  • Résidence présidentielle à Défalé ;
  • Résidence présidentielle à Blitta.

Dans le cadre d’une négociation telle que préconisée, il semble utile de mettre à plat tous les dossiers qui concernent le fonctionnement des institutions de la République y compris la question de la vérité des comptes publics. La coalition des 14 partis politiques qui s’apprêtent à participer aux prochaines discussions en préparation s’honoreraient en mettant également la question de la vérité des comptes publics à l’ordre du jour des questions à débattre.

Dans l’hypothèse ou au titre de la société civile CVU-Togo-Diaspora participerait à ces négociations, son représentant ne manquerait pas de porter cette revendication.

5. Une Gouvernance Sans Transparence

Le Togo continue à faire les frais d’une piètre gouvernance économique et d’une imprévisibilité politique récurrente. Celles-ci procèdent d’un manque chronique et auto-renouvelé de légitimité électorale des dirigeants politiques. Sur ce plan, le constat est sans appel. Il est tellement évident que plus personne ne peut masquer sa réalité, sauf les affidés du système RPT/UNIR promus par Faure Gnassingbé lui-même.

Certains pays africains qui avaient pris conscience de l’importance d’une responsabilité endogène de la macro et de la micro-économie, ont choisi de mettre en œuvre des réformes structurelles et certains commencent à tirer profit de la transformation sur place avec en filigrane de vastes chantiers fondés sur le développement des capacités productives, l’éducation et l’infrastructure.

La situation de pauvreté avancée des populations, l’absence d’opportunités offertes et les preuves évidentes de l’utilisation des deniers publics par quelques membres du cercle concentrique autour du pouvoir, sont des nuisances que des options alternatives de gouvernance peuvent résoudre.

La lumière de la vérité empêche désormais Faure Gnassingbé et son Gouvernement de masquer les conséquences de leur gestion, les obligeant à reconnaître publiquement les nombreux gaspillages et manque-à-gagner pour le Peuple togolais, introduits par le mode de gestion de l’économie togolaise version RPT/UNIR.En 2006 déjà, à l’occasion du lancement du programme de modernisation de la justice togolaise, Faure Gnassingbé a été contraint d’évoquer à Lomé, devant des juristes et des journalistes que : « les maux qui minent l’appareil judiciaire national » sont la source de la plus grande insécurité pour les investissements étrangers au Togo.

Deux ans plus tard, en avril 2008, Komlan Mally, premier ministre, présidant l’ouverture d’un séminaire sur la corruption au Togo confirmera : « que ce mal est réel sur la terre de nos aïeux et qu’il urge qu’il soit combattu ». Entretemps, devant la Représentation Nationale, l’ancien ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau Noupokou Dammipi, avouait aux députés togolais qu’au sein de la Société Nationale d’Exploitation des Phosphates, l’un des poumons économiques du pays que, « la gestion des dix dernières années n’était pas assortie de rapports annuels d’activités ».

Il convient de rajouter à cela, entre autres, et sous la direction de Faure Gnassingbé, la dissolution pure et simple de certaines sociétés ou organismes publics comme le Fonds d’Entretien Routier (FER), sur lequel plane toujours le scandale du détournement de plus de 13 milliards de F CFA, ou la Société Togolaise du Coton (SOTOCO), pour tenter de masquer l’ampleur des détournements ou malversations dont elles ont fait l’objet.

Malgré les révélations, le gouvernement aura mis sept ans pour adopter, seulement un projet de loi pour l’instant, afin de « lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Il sera intéressant, le moment venu, que Faure Gnassingbé révèle au GAFI (Groupe d’Action Financière)et aux juridictions qui se seront saisies de son cas, si le patrimoine amassé via le détournement de la richesse nationale a servi à financer des activités extra-budgétaires et allant à l’encontre des intérêts de la population togolaise !

Pour pour montrer les conséquences concrètes de la gouvernance de prédation orchestrée par le système Faure Gnassingbé et ses soutiens, il est utile de rappeler, que le ministre de l’agriculture et de l’élevage du Togo, M. Kombaté Dindiogue Konlani qui participait le 8 juin 2017 à Niamey à la sixième réunion du Comité de Haut Niveau sur la Sécurité, a avalisé le communiqué final 9 qui précise qu’au Togo, 21 800 personnes, prioritairement dans les régions des Savanes, Kara, Plateaux, et Maritime étaient en situation d’insécurité alimentaire (crise et urgence) au cours de la période de soudure (juin – août 2017).

6. 2018, La Treizième Année de Faure Gnassingbé : L’Année De Trop ?

La vérité des comptes publics est l’un des attributs importants dans la manifestation de la mauvaise gouvernance du système RPT/UNIR de Faure Gnassingbé. C’est pour rappeler certains dossiers où CVU-Togo-Diaspora a pu obtenir des informations fiables qu’une rétrospective des analyses passées de CVU-Togo-Diaspora sur les effets pervers de la gouvernance de Faure Gnassingbéa été constituée et mise en ligne sur www.cvu-togo-diaspora. org.

Après treize ans passés à la tête du Togo, il faut bien constater que cette gouvernance économique de la prédation profite quasi-exclusivement à lui-même, sa fratrie et à l’oligarchie civile et militaire et bien sûr aux sociétés multinationales profitant des avantages et des abus de l’État en Afrique.

Le Cvu-Togo-Diaspora présente au peuple du Togo en lutte pour le retour à la Constitution originelle de 1992 et donc pour le retour à son droit à son autodétermination politique, économique et démocratique, ses meilleurs vœux pour l’année 2018.

Tous les membres et sympathisants de Cvu-Togo-Diaspora considèrent comme la priorité des priorités, le retour à la constitution de 1992.

Bonne et heureuse année au Peuple du Togo en lutte pour sa liberté et son droit à l’autodétermination !

28 décembre 2017.

François Fabregat
Directeur de la Communication
Cvu-Togo-Diaspora

27Avril.com