La capitale togolaise accueille depuis ce 23 septembre 2019, onze (11) pays d’Afrique francophone et lusophone pour un atelier sur le contrôle de la qualité des comptes de la santé.
Cette rencontre a pour objectif de renforcer les capacités techniques des acteurs impliqués dans l’élaboration des comptes de la santé (CS), pour le contrôle de la qualité des résultats des comptes de la santé.
Durant cinq jours, les participants seront amenés à identifier les erreurs, inconsistances et incongruités à travers la revue de la qualité générale des études des pays de 2011-2017, et la recherche de stratégies efficaces pour apporter les améliorations nécessaires.
« Nul besoin de rappeler que la Couverture Santé Universelle et les Objectifs de Développement Durable dépendent des choix stratégiques, mais aussi et surtout de la manière dont les rares ressources disponibles sont allouées et utilisées pour minimiser le poids des dépenses directes encourues par les ménages tout en garantissant leur accès à des services de santé de qualité. Le financement de la santé est donc une question cruciale pour tous les responsables chargés de concevoir et de mettre en œuvre des politiques de développement sanitaire, surtout dans le contexte actuel de rareté de ressources », a confié Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane, Représentante de l’OMS au Togo.
« Dans nos pays, les soins de santé sont assurés par une combinaison complexe et changeante du secteur public et du secteur privé. Dans un tel environnement, les décideurs ont besoin d’informations fiables sur les sources et l’utilisation des fonds pour la santé, de préférence comparables entre pays, afin d’analyser nos systèmes de santé. Les comptes de la santé aident à pourvoir ces informations. Ils nous permettent d’évaluer les volumes de financement mobilisés pour les interventions de santé et de retracer les flux de financement du système de santé », a pour sa part rappelé Mme Akakpo Midemegbe, Directrice de cabinet au Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique.
Notons que cette rencontre est organisée et financée par l’OMS, en partenariat avec l’Etat togolais.
Source : l-frii.com