Agbéyomé Kodjo et son “gouvernement” sont toujours en activité. Vendredi dernier, ils ont tenu leur 69em conseil des ministres. Plusieurs sujets brûlants de l’actualité nationale et internationale ont été abordés. Lisez plutôt le compte rendu des travaux !
DÉCLARATION DU 69ème CONSEIL DES MINISTRES DU GOUVERNEMENT LÉGITIME DU TOGO
EN AVANT TOUTE, UNIS POUR LA RECONQUETE DE LA SOUVERAINETE NATIONALE
CONFISQUEE DU TOGO !
Le Conseil des Ministres du Gouvernement légitime du Togo s’est réuni le vendredi 18 mars 2022 en sa 69ème session ordinaire notamment la 11ème de cette année 2022 sous la présidence de SE Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo, Président de la République Togolaise, avec une minute de silence en mémoire de tous les martyrs spécialement M. Joël Vignon Egah, directeur de publication du Journal Fraternité.
Le Conseil a écouté la communication du Ministre d’État, Ministre des Relations Extérieures, de l’Intégration Africaine et des Togolais de la 6ième Région, Chargé des Relations entre les Institutions de la République, Porte-Parole du Gouvernement, sur l’ultimatum fixé au 31 mars 2022 à M. Faure Gnassingbé pour rendre pacifiquement le tablier au Président légitime du Togo, SE Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo ; les derniers développements au Sahel et l’agenda diplomatique international avec notamment les répercussions géopolitiques et géo-économiques de la guerre russo-ukrainienne sur le monde et particulièrement le Togo.
Rappelant la Prophétie du 22 septembre 1946 sur le Togo et la dimension spirituelle du combat souverainiste du Gouvernement légitime du Togo arrimée au Huitième Sceau annonçant des bouleversements majeurs dans le monde lors de la fin de l’oppression du Togo associée à la Renaissance de l’Humanité, le Ministre d’État a éclairé le Gouvernement sur les fondements et le timing de l’ultimatum et l’impératif de mutualisation de toutes les énergies en vue de la Grande Moisson de l’Alternance.
S’agissant des derniers développements au Sahel, le Conseil tout en déplorant les événements tragiques ayant coûté la vie à plus de 21 personnes dans l’attaque survenue le mercredi 16 mars 2022 dans le département de Téra, dans l’immense et instable région de Tillabéri, d’une superficie de 100 000 km2, près du poste de contrôle frontalier de Petelkole à 10 km de la frontière avec le Burkina Faso dans la zone dite “des trois frontières” entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali et où sévissent particulièrement depuis 2017 les attaques djihadistes, a rappelé l’urgence de la sécurité stratégique de la sous-région qui pose le problème de la souveraineté en matière de défense des États visés.
Le Conseil a pris acte de la décision des autorités maliennes à l’instar des autorités européennes à l’endroit de RussiaToday et Sputnik, de la suspension de RFI et France 24 au Mali pour désinformation mettant en cause les Forces armées maliennes (FAMA). Quant aux répercussions mondiales de la guerre russo-ukrainienne, le Conseil a été informé que sur le plan géopolitique, de grands jeux se jouent dans l’Indo-Pacifique et au Moyen Orient tandis que l’Occident et la Russie semblent focaliser l’attention en Ukraine avec en arrière-plan les États membres des BRICS et l’Iran, tandis qu’au milieu se retrouve un certain nombre de pays apparemment non alignés au rang desquels figurent entre autres la Corée du Nord, la Turquie, les États du Golfe et 24 États africains dont le Togo.
Le Conseil a pris acte de la position du Gouvernement chinois qui le 16 mars 2022 a manifesté son opposition aux sanctions unilatérales qui n’ont aucun fondement dans le droit international et nuisent à la vie des gens dans tous les pays de même que la déclaration du 17 mars 2022 de la mission chinoise auprès de l’Union européenne (UE) selon laquelle «Pékin n’oubliera jamais ceux qui ont attaqué l’ambassade de Chine en Yougoslavie et qu’elle n’a pas besoin de sermons de la part des usurpateurs du droit international». Rappelant sur le plan géo-économique que la guerre est contractionniste et inflationniste, agissant comme une taxe sur les gros importateurs comme l’Europe assez dépendante des belligérants, le Ministre d’État a relevé que depuis 1915 le monde n’a connu une telle hausse des prix de l’énergie et des matières premières.
Les prix du blé dont 25% de l’approvisionnement mondial provient d’Ukraine et de Russie sont à leur plus haut niveau depuis 2008, et tout ceci par effet systémique fait que tout augmente verticalement. L’ensemble de la chaîne de production alimentaire subit des pressions de toutes parts et aucun pays n’est actuellement à l’abri. C’est dans ce contexte de guerre économique ouverte entre l’Occident et la Russie que l’Inde a insisté pour supprimer la semaine passée le dollar américain dans ses échanges avec la Russie au profit du rouble russe. Ainsi cette guerre semble mondiale à bas bruit et affecte indirectement et directement donc le Togo dont l’économie est déjà asphyxiée par deux années d’état d’urgence sanitaire toujours maintenu nonobstant l’amélioration de la situation sanitaire de par le monde au point où le Ministre de l’économie et des finances du Gouvernement illégitime de Lomé, M. Sani Yaya a plaidé pour la levée des restrictions sanitaires ce 18 mars 2022 à l’ouverture de la session ordinaire du Conseil des Ministres de l’UMOA.
Le Conseil estime donc que devant la démolition contrôlée de l’ancien monde où de nouveaux équilibres se mettent en place, il urge que les Patriotes togolais de tous horizons mutualisent leurs énergies pour libérer par tous les moyens la Terre de nos Aïeux afin de la redresser en vue de son émergence glorieuse pour sa tâche mission d’« Or de l’Humanité ».
Au titre du ministère de la Justice, de la Promotion de l’État de droit et des droits de l’Homme, le Garde des Sceaux a informé le Conseil sur la crise du droit au Togo et la situation des droits de l’Homme particulièrement celle des détenus politiques dont SE Jean-Paul Oumolou et Abdoul Aziz Goma du Parti national panafricain (PNP) dont l’état de santé est critique.
Le Gouvernement légitime du Togo tout en condamnant fermement la violation de la Constitution togolaise et des droits de l’Homme au Togo, réitère son interpellation au Haut Conseil des droits de l’Homme (HCDH) et aux organisations de défense des droits de l’Homme en vue de la libération rapide de tous les prisonniers politiques au Togo notamment SE Jean-Paul Oumolou et Abdoul Aziz Goma.
Au titre du ministère des Enseignements des 1er, 2eme et 3ième Degré, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, le Conseil a été informé des manœuvres de réorganisation du droit de grève sous le fallacieux prétexte de code portant conduite du corps enseignant initié par le tristement faussaire sanctionné par le CAMES, M. Komla Dodzi Kokoroko.
Contrairement à l’éthique, le sieur Kokoroko siège dans le Gouvernement illégitime et de fait alors qu’il n’est plus habilité à agir en milieu éducatif et universitaire depuis la décision No SO/CM/CAMES/2019-011 du 30 mai 2019 portant sanction pour non-respect du code d’éthique et de déontologie du CAMES, et a l’outrecuidance de dénier aux enseignants regroupés au sein du Syndicat des enseignants du Togo (SET) leur droit constitutionnel de se faire entendre à travers le décret relatif à la représentativité des syndicats professionnels et à l’exercice du droit de grève au Togo.
Le Gouvernement légitime du Togo relève que tout acte posé par le sieur Kokoroko, déjà sous le coup de sanction disciplinaire du CAMES est juridiquement frappé de nullité et que contrairement à lui, les enseignants du SET sont éthiquement fondés à gréver conformément aux dispositions de la Constitution togolaise. Le Conseil des Ministres exhorte les enseignants à ne point faiblir dans leurs justes revendications et lance un vibrant appel aux parents d’élèves et aux apprenants à soutenir les enseignants du SET dans leur noble combat pour de meilleures conditions de vie et de travail.
Au titre de la communication du ministère de la protection civile et de la sécurité sur la réponse du 18 mars 2022 du Gouvernement illégitime et de fait à la Coordination nationale de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (CNDMK), le Conseil a relevé l’illégalité de la posture de M. Payadowa Boukpessi sur le fondement de la Constitution togolaise et de la loi sur les manifestations publiques au Togo.
Le Conseil a par ailleurs pris acte de la déclaration du 15 mars 2022 des Forces démocratiques pour la République (FDR) sur la manœuvre désespérée de légitimation du pouvoir de fait à travers le Cadre permanent de concertation (CPC) créé par arrêté ministériel No 0021/MATDDT/2022 du 18 janvier 2022 du Ministre l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement du territoire, et qui rend compte du degré de mépris de la souveraineté populaire et de l’emmurement autistique de la dictature cinquantenaire néocoloniale. D’où la réaffirmation de la nécessité de prendre toutes les dispositions pour libérer le Peuple togolais de l’oppression et faire échec dans la diaspora à la farce de recensement actuellement initiée tout comme celle des élections régionales en perspective.
Au titre des divers, le Conseil des Ministres s’est penché sur la diffusion à travers les réseaux sociaux d’une invitation de tous les Patriotes togolais le 20 mai 2022 à Bruxelles en vue d’y rencontrer le Président légitime du Togo, Se Dr gabriel Agbéyomé Messan Kodjo, et le Patriarche de la Nation, SE Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro en déplacement à l’UE relativement à la résolution de la grave crise togolaise. Interpellé, le Ministre d’État, Ministre des Relations Extérieures, de l’Intégration Africaine et des Togolais de la 6ième Région, Chargé des Relations entre les Institutions de la République, Porte-Parole du Gouvernement, a informé le Conseil de ce qu’il n’en est rien pour le moment et que dès qu’une telle rencontre devrait avoir lieu, un communiqué officiel du Gouvernement légitime du Togo en informerait l’opinion nationale et internationale.
Le Conseil prie donc les Patriotes de tous horizons et les Panafricanistes de rester mobilisés et à l’écoute de la communication officielle du Gouvernement légitime du Togo.
Le Gouvernement légitime du Togo tout en réitérant son appel à la mutualisation des énergies pour la Grande Moisson de l’Alternance convie toutes les filles et tous les fils du Togo tout entier à briser les chaînes de la peur pour collectivement libérer définitivement le Togo des forces de non-Amour et de prédation. Dans cette perspective, il invite les Patriotes de tous horizons à prendre massivement part à la Nuit des Martyrs qu’elle organise avec la CIDMK en visioconférence le 26 mars 2022 à partir de 20H GMT pour honorer tous nos martyrs, vivants comme décédés, avec le lancement officiel de la Chaîne de Cœur de la Refondation du Togo et de la Renaissance Africaine.
TOGO DEBOUT, BRISEURS DE SYSTEME ET BATISSEURS D’AMOUR EN AVANT POUR
L’ASSAUT FINAL DE LA LIBERATION NATIONALE !
SIGNÉ
SEM Ben Koffi DJAGBA
Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Source : icilome.com