Décor au palais des Congrès à Lomé (ph archive)
Mardi 13 Février 2018 – Les acteurs sociopolitiques togolais s’activent et promettent des signes d’ouverture en prévision au dialogue politique qui est censé s’ouvrir le jeudi 15 février à Lomé. Cette prédisposition est recommandée par le Ghana et la Guinée, les deux pays dont les Présidents aident à la résolution de la crise politique au Togo.
Dans cette perspective, pendant que le pouvoir (le gouvernement) se montre serein et exhorte les uns et les autres à œuvrer dans le sens d’ouverture en vue d’aboutir à des réformes constitutionnelles et institutionnelles, l’opposition pour sa part s’est jusqu’ici abstenue des manifestations de rues et s’apprête à prendre part à la discussion avec l’espoir de parvenir à une issue salutaire pour le pays.
En intervenant hier lundi dans un programme sur la télévision Africa 24, le ministre togolais de la Fonction publique, Gilbert Bawara a déclaré que « Nous n’allons empêcher personne de mettre sur la table de discussion quelque sujet que ce soit. La majorité présidentielle va à ce dialogue avec un esprit constructif, d’ouverture et la volonté de parvenir à des compromis qui soient dans l’intérêt du Togo Search Togo ».
Pour ce qui convient de qualifier de prédisposition du gouvernement, le ministre Bawara a révélé que « Nous allons à ce dialogue avec un esprit constructif, avec un esprit d’ouverture et la volonté de parvenir à des compromis qui soient dans l’intérêt du Togo. Car la finalité, c’est la réalisation des réformes ».
Du côté de l’opposition, les 14 partis de la coalition veulent être un interlocuteur de taille face au pouvoir du Président togolais Faure Gnassingbé. En maintenant leur unicité d’action, les 14 partis se disent eux aussi être sereins avec leurs revendications ayant donnés naissance aux manifestations politiques. Parmi ces exigences, la coalition insiste sur le retour à la Constitution de 1992 et le droit de vote pour les togolais de la diaspora.
Une partie des positions à confronter sera certainement d’une part l’exigence de l’opposition qui souhaite le retour à la Constriction de 1992 dans son intégralité et d’autre part l’avant-projet de loi du gouvernement portant modification des articles 52, 59 et 60 du texte fondamental. Les modifications portent en partie sur les questions de la limitation du mandat présidentiel et du mode de scrutin à deux tours.
Les participants
Si officiellement aucune information n’est rendue publique pour statuer sur les participants au dialogue ou du moins leur composition, il est à souligner que les propositions que feront les acteurs politiques pour décrisper la situation seront prises en compte avec celles des acteurs de la société civile de sorte à trouver des solutions inclusives et durales à la crise.
Quoique l’idée qu’émettent certains togolais pour que les Forces Armées Togolaises (FAT) soient invitées ou prennent part à ce dialogue suscite des réactions, il est à préciser que c’est une nouvelle donne qui n’était pas inscrite au départ dans le menu des sujets de discussions mais on ose croire que si les uns et les autres se montrent disposés cette question pourrait être examinée pendant ou après les pourparlers.
Sans trop aller en besogne, rappelons que le communiqué des médiateurs ayant annoncé la tenue du dialogue a précisé que « La liste des participants et l’agenda du dialogue seront déterminés dans le cadre des travaux préliminaires ».
En somme, la tenue du dialogue est très attendue dans le pays et les acteurs sociopolitiques de tous bords, bref tous les togolais fondent leur espoir sur ces pourparlers de manière à redonner un nouveau souffle et un nouveau départ pour le Togo.
Mensah, Lomé
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