C’est l’une des phrases qui reviennent souvent dans les propos ou discours du chef de l’Etat togolais. Sur sa page Facebook, l’économiste togolais Dodji Nettey Koumou tente d’expliquer cet élément de langage et ce que cela sous-entend.
Le sens politique de la déclaration “Nous sommes préoccupés par le remboursement de notre dette”.
Voici la réponse : Nous allons procéder à l’augmentation des taxes et des impôts et activer ou réactiver les niches fiscales. Notre pays est très endetté et la soutenabilité de cette dette est remise en cause avec les besoins suscités par la crise sanitaire ; cette dette n’a pas contribué à créer des contreparties en actifs de production à même de générer des ressources financières. Nous demandons au peuple de consentir à des sacrifices supplémentaires d’ordre fiscal et social.
Je rappelle que l’encours de la dette publique du Togo est de : 2 555,44 milliards de FCFA (981,27 milliards de dette extérieure – 1 574,16 milliards de FCFA de dette domestique) au 31 décembre 2020 ; sources : Gouvernement togolais, Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) – selon le Fonds Monétaire International (FMI), l’encours de la dette publique à fin 2019 est de 2 266 milliards de FCFA (759 milliards de FCFA de dette extérieure – 1 508 milliards de FCFA de dette domestique).
Nous avons prévenu depuis 2015 sur les conséquences d’un surendettement du Togo sans contrepartie en actifs de production.
Puisse la Divine Providence veiller sur nous et rester à nos cotés.
Thomas Dodji Nettey KOUMOU
Veille Economique.
Source : icilome.com