Le Directeur du bihebdomadaire L’Alternative, Fernidand Ayité, doit-il craindre pour sa vie? Visiblement oui, au regard des informations alarmantes qui parviennent à sa Rédaction. Après le coup raté du projet de son arrestation le vendredi 15 septembre à l’aéroport de Lomé, ceux qui pensent détenir le droit de vie et de mort sur les citoyens au Togo ne sont pas prêts de lâcher prise.
Ces «sécurocrates» multiplient les réunions, mais aussi échafaudent les plans pour refroidir, selon leurs propres expressions, ce journaliste qu’il présente eux-mêmes comme étant «un des cerveaux». Cerveau de quoi on ne sait pas encore. Depuis son retour des USA, Ferdinand AYITE fait l’objet à chaque sortie de filature par des individus non identifiés pour le moment.
Selon plusieurs sources, l’expression refroidir ou affaiblir utilisée lors des différentes réunions des «sécurocrates» peuvent se traduire par une atteinte à l’intégrité physique, un accident de circulation provoqué, un braquage déguisé ou une bastonnade ciblée lors d’une manifestation. La paranoïa s’est emparée du régime qui voit le mal partout.
La Rédaction de L’Alternative qui a eu des informations précises a déjà alerté les organisations des droits de l’Homme au Togo et à l’extérieur et communiquera aux chancelleries l’identité de ceux qui planifient ce projet macabre afin que si demain un malheur arrive à son Directeur, on puisse savoir qui a organisé ça.
Ceux qui ont tué Norbert Zongo pensaient échapper éternellement à la justice de leur pays. Mais aujourd’hui, ils sont sur le banc des accusés. Ceux qui pensent éliminer les journalistes au Togo juste pour leur opinion, ne seront pas épargnés surtout que leurs identités sont connues d’avance.
Source : L’Alternative No.643 du 22 septembre 2017
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