L’examen du Certificat d’études du premier degré (CEPD) a officiellement démarré le 15 juin dernier sur toute l’étendue du territoire national et a pris fin jeudi 17 juin. 202 986 candidats, dont 98 145 filles, répartis dans 1241 centres d’écrit, ont à charge de travailler consciencieusement pour obtenir leur passage au collège.
Compte tenu de la situation sanitaire, cet examen se fera durant trois jours, il y va du respect des mesures barrières et du quota des élèves par salle. Tout va pour le mieux côté organisation. Cela dit, c’est au niveau des épreuves écrites que le bât blesse. Car cette année, le CEPD a ceci de singulier, que les épreuves sont jugées en grande partie au-dessus du niveau des enfants.
Qu’il s’agisse de l’Éducation civique et morale (ECM), de l’Étude de texte, de la rédaction, du problème, de l’histoire et géographie ou encore du calcul écrit, bien des candidats ont subi la soupe à la grimace.
Soit inadéquation des épreuves proposées, soit surestimation des facultés intellectuelles des apprenants, les examinateurs ont un peu mis la barre un peu très haut pour ces élèves qui doivent être évalués suivant leurs capacités, et proportionnellement aux cours qu’ils ont reçus pendant leur cursus.
Loin de nous l’envie de plaider pour quelque facilité que ce soit, mais ces paramètres devraient être pris en compte. C’est le moins que l’on puisse faire.
DKM
Source : Le Correcteur / lecorrecteur.info
Source : 27Avril.com