A en croire le Commandant de la Brigade de recherches et d’investigations de la DCPJ, Douti Yendoubé, le sieur N’Tanga Clément alias Tony (cerveau de la bande) a reçu « une avance de 36 millions de FCFA d’un commandant de l’Armée camerounaise en service à la présidence camerounaise pour livrer un véhicule de marque Mercedez G5 qu’il devait acheter au port de Cotonou. Tony contacte le nommé Omarou Abou Fadil, sergent de l’armée camerounaise pour que celui-ci lui trouve une arme pour sa sécurité durant le voyage. Ce sergent contacte à son tour, un soldat de l’armée, magasinier d’armes de la brigade générale de Yaoundé qui accepte de soustraire du magasin, un pistolet automatique contre la somme de 700.000 F Cfa la semaine ».
Et le Commandant Yendoubé Douti de poursuivre : « Deux semaines après, l’arme louée n’est pas rapportée et à la suite d’un contrôle de routine, le soldat qui ne pouvait pas justifier de l’absence du pistolet est mis aux arrêts. Son complice Omarou Abou Fadil, déserte alors l’armée avec son complice Ewondjo Elé Serge. Les deux militaires se lancent à la poursuite de Tony afin de récupérer l’arme. Ils le retrouvent au Bénin. Ce dernier réussit à les convaincre de venir au Togo pour commettre des braquages ».
Les braqueurs ayant reconnu les faits qui leur sont reprochés ont quand même pour leur défense, avancé avoir été bloqués à Lomé avec la fermeture des frontières lors de leur recherche. Ils ont donc trouvé judicieux de braquer le proprio de la voiture qu’ils recherchent en ville, afin de sauver leurs têtes auprès du commanditaire.
Par ailleurs, une descente au domicile des malfrats a permis de mettre la main sur deux pistolets automatiques dont un avec son chargeur garni de 6 cartouches de calibre 9 mm.-
Source : icilome.com