Togo, avertissement des femmes en noir à Faure Gnassingbé 21 janvier 2018

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Togo, avertissement des femmes en noir à Faure Gnassingbé                                                                             21 janvier 2018
Marche noire des femmes Togolaises, Lomé, samedi 20 janvier 2018

Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk

La capitale Togolaise à l’instar de plusieurs autres villes de l’intérieur du pays était au noir ce samedi 20 janvier. Il était question d’une marche noire des femmes Togolaises; double voir triple victimes de la gouvernance atypique de Faure Gnassingbé, à la tête d’un régime cinquantenaire, sanguinaire qui assassine sans retenue, les dignes fils et filles du pays.

Assez; Trop c’est trop ; ça suffit… voilà le message que ces femmes ont envoyé à Faure Gnassingbé, avec un vibrant appel lancé à sa génitrice, Dame Sabine qui malheureusement se complait du sang versé pour imposer le règne de son fils à la tête d’un peuple qui n’a jamais voulu de lui.

Selon l’honorable Isabelle Améganvi, présidente du groupe parlementaire ANC, porte-parole des femmes de l’opposition, c’était un dernier avertissement. Les femmes menacent d’observer des jours sans sexe si le régime refuse d’entendre raison. Les revendications sont toutes simples à savoir le retour à la constitution de 1992, le vote de la diaspora, le déverrouillage des institutions de la République, en autres.

Elles étaient plusieurs centaines de milliers, ces femmes très en colère, leurs outils de travail en mains (ustensiles de cuisine : spatule, louche, casserole, charbon de bois, savon, les boites de conserve vides, des fourneaux à charbon, des lampes tempêtes, des lampions…).

Pour encadrer ces femmes, le régime a déployé des femmes gendarmes très agressives qui vraisemblablement seraient à leur baptême de feu sur le terrain. Très irrespectueuse, ces gendarmes qui se croient tout permis ont dans leur zèle, intimidé un journaliste qui ne passait qu’un simple coup de file. Il fut poussé par l’une de ces dames qui ont perdu tout humanisme à cause de la formation animale qu’on leur donne, faisant du peuple, leur ennemi. Heureusement que le confrère n’a pas réagit. Plus loin, une autre gendarme balance au même journaliste : « Monsieur, soit tu es devant nous ou derrière nous ». Elles avaient constitué un cordon inopportun pour narguer les manifestantes. En réponse, le journaliste brise le silence et lui dit, « je ne fais que marcher. C’est vous qui n’êtes pas à un rythme qui permette votre positionnement par rapport à celui des manifestantes ». Prise de honte, celle-ci la boucle et continue son chemin. Parmi elle, il y avait une grosse de teint noir et une autre de teint clair qui semble être leur commandant, qui ont affiché une insolence particulière, on dirait que la voie publique était leur propriété privée.

Pas de date annoncée pour de prochaines probables manifestations au Togo contre le régime cinquantenaire des Gnassingbé.

Togo-Online.co.uk