Il est difficile de digérer l’augmentation des prix du gaz butane dans notre pays, un produit de première nécessité, lorsque dans notre environnement immédiat, des pays qui sont confrontés à des crises sécuritaires sévères et dramatiques avec des conséquences néfastes sur leur économie, arrivent à plafonner les prix du gaz chez eux.
Je ne prendrai que deux exemples : le Burkina-Faso et le Niger, des pays enclavés n’ayant aucun accès à la mer et qui sont frappés par une crise sécuritaire depuis des années sont parvenus, malgré la hausse sur le marché mondial des prix de l’énergie, à maintenir celui du gaz butane de 6 kg à 2000 fcfa alors que le Togo disposant des atouts que tout le monde sait (accès à la mer) vend le même produit avec la même quantité à 5370 fcfa. Ces pays enclavés achètent où leur gaz et le Togo achète où le sien ?
L’Office togolais des recettes OTR informait l’opinion qu’au premier semestre de l’année, il a largement dépassé l’objectif de perception des recettes et est déjà à 62% du but visé. Pourquoi le gouvernement qui dit avoir déjà dépassé la barre des 5 milliards de subventions sur les prix de gaz ne peut-il pas utiliser cet excédent pour soulager les prix à la consommation ?
Toute politique est faite dans le but d’aider les populations. Au Togo on semble assister au contraire, faire du peuple un pigeon.
J’ai encore dit…
Anani Sossou
Source : icilome.com