Togo : Assassinats, Exécutions sommaires, Bavures policières, Crimes économiques… Et ça continue !

0
518
victimes de la violence des policiers togolais couvre-feu

Les jours se suivent et malheureusement se ressemblent sur la terre de nos aïeux. Et tout porte à croire que l’anarchie s’est installé dans notre pays et que personne ne peut se dire être à l’abris. On vit le jour au jour, la peur au ventre car comme le dirais l’autre : À qui le tour? Et ceci rentre dans le quotidien du togolais lambda, car c’est un secret de polichinelle de croire que tout va bien et que nous sommes en sécurité sur la terre de nos aïeux. Nous vivons belle et bien dans une jungle où la raison du plus fort reste la meilleure.

Depuis plusieurs mois déjà au Togo, on a comme l’impression que l’État à démissionné de son rôle régalien qui est celui de protéger les citoyens contre les vols armés, les crimes, les abus de tout genre et malheureusement, les exemples sont légions en passant par des détournements de déniés publics, les exécutions sommaires, les bavures policières etc… On peine toujours à trouver le bout du tunnel ; “Adjakligate” est pendante actuellement devant le tribunal de la place publique avec un pléthore de personnes qui ont fait évaporé près de 500 milliards de nos francs alors que la veille au fin fond de Djarkpaga n’a pas 25 f pour s’offrir la bouillie matinale. Oui, on peut le dire, la morale et l’éthique ont quitté la barque Togo.

Tout récemment, la CNDH a sorti un rapport accablant sur l’assassinat des deux jeunes, crimes attribués à nos forces de l’ordre notamment, la GIPN… et ce lundi encore dans la ville de Tsévié, un homme âgé s’est fait tiré dessus par un élément des forces de l’ordre pour “un rien du tout”. Une scène surréaliste qui a provoqué la colère des jeunes de cette localité qui ont brûlés des pneus et érigés des barricades sur la nationale N°1, bloquant ainsi temporairement la voie dans les deux sens.

Autant de faits qui nous conforte dans nos analyse car, il y a péril à la demeure! De la nécessité de tirer la sonnette d’alarme car si rien n’est fait, notre société déjà très fragilisée par une crise postélectorale est au bord de l’explosion. Ce que personne ne peut et ne doit souhaiter. L’impunité régit en mode de gouvernance , c’est la porte ouverte à tous les excès.

Que la providence veille sur le Togo, la terre de nos aïeux

Y. Elom

Source : Togonyigba [togonyigba.net]

Source : 27Avril.com