Le comité d’enquête national créé pour faire la lumière sur cette affaire, et présidé en personne par le général Damehame Yark, qui se trouve être le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, ne dit rien sur l’avancement des investigations déjà faites ou en cours.
On sait néanmoins à travers une publication de rfi qu’entre-temps, la France est sollicitée pour une expertise balistique. « C’est un vol particulier qui a atterri le dernier week-end de juin à Paris. A son bord, des scellés que Calixte Batossie Madjoulba, l’ambassadeur du Togo en France et frère aîné de la victime, est venu remettre à la justice française. Ces scellés ? Des pistolets et des douilles saisis par les autorités togolaises à l’intérieur du camp militaire où le colonel Bitala Madjoulba, commandant du 1er bataillon d’intervention rapide (BIR), a été assassiné. Pour tenter de confondre le ou les auteurs de l’assassinat, les enquêteurs ont décidé de procéder à des expertises balistiques. Leur idée est de comparer la balle retrouvée sur le corps de la victime avec celles des armes appartenant à des militaires du camp. Environ 75 pistolets ont ainsi été saisis avec leurs cartouches. Selon une source proche de l’enquête, le juge en charge de l’affaire a alors émis des commissions rogatoires internationales à des fins d’expertises balistiques. Comme plusieurs pays africains, la France, via une demande d’entraide judiciaire, a été sollicitée pour procéder à ces expertises. Une demande rapidement acceptée par Paris », informait alors cette radio internationale.
N’en pouvant plus du silence ou de la discrétion qui entoure ce dossier, certains membres de la famille de Bitala Mdjoulba et leurs avocats ont saisi le Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU), demandant que la lumière soit faire sur ce qui s’est réellement passé dans la nuit du 3 au 4 mai au camp d’Agoè pour que le corps de cet officier supérieur des Forces armées togolaises (FAT) soit retrouvé sans vie.
A.H.
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Source : icilome.com