La fermeture des frontières terrestres Togo-Ghana ou Togo-Bénin est une vue de l’esprit. Sur le terrain, une arnaque bien organisée, bien orchestrée est plus que jamais dans l’air du temps.
À Sanvee-Kondji par exemple, à quelques mètres du Bénin, beaucoup pointent de multiples cas sur des exactions des forces de défense et de sécurité qui empochent qui 2.000 francs, qui 5.000 francs, qui 10.000 francs par passage, cela sans aucun reçu. Ils laissent passer les gens, alors même qu’il est interdit de circuler. Finalement ce maintien de la fermeture des frontières terrestres fait faire aux sulfureux esprits avides de gain, d’illicites bénéfices.
Les sensibilisations et mises en garde faites par la Commune des Lacs 1 sont pour l’heure tombées dans l’oreille de sourds. Le silence assourdissant du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires face à ces arnaques d’aigrefins, ne peut que désoler les citoyens, dans la mesure où cette situation encourage la corruption et des exactions de toutes sortes.
Cela a tout l’air d’un réseau installé à seule fin de se remplir les poches, cependant que de vaillants citoyens continuent de subir les affres découlant de la non-ouverture des frontières. La maladie à coronavirus n’est qu’un prétexte pour se sucrer sur le dos des populations. Il est temps que les autorités ouvrent les frontières qui, bien que fermées, n’empêchent pas les gens de circuler à leur guise.
Source : Le Correcteur / lecorrecteur.info
Source : 27Avril.com