Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture : Au Togo, des citoyens toujours à la merci d’impénitents tortionnaires…

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À la veille de la célébration de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture tenue le 26 juin dernier, Me Claude AMEGAN, le Président du Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) et Marcus DAKLA, Chargé du monitoring et du suivi des mécanismes des droits de l’Homme au CACIT, ont fait leur passage à une radio de la capitale.

Les responsables de cette association créée suite aux violences que le Togo a connues avant, pendant et après l’élection présidentielle de 2005, n’ont pas mâché leur mot quand ils ont été invités à dresser le bilan des traitements inhumains et dégradants que les Togolais continuent de subir, ceci dans une impunité sans nom. Des malades en prison, des personnes soumises à la question juste pour leur soutirer des aveux qui n’en sont pas, des tortionnaires promus et galonnés, des conditions de détentions dans une prison civile de Lomé « impropre » à la survie humaine, voilà autant de déplorables constats dressés par MM. Claude Amegan et Marcus Dakla. Ce qui revient à dire que le Togo a fortement régressé dans la lutte contre la torture, c’est une lapalissade.

Le Togo a pourtant ratifié plusieurs instruments internationaux de lutte contre la torture, y compris la Convention des Nations unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, entrés en vigueur depuis le 26 juin 1987. Mais dans les faits, le Togo de Faure Gnassingbé brille par une roublardise à nulle autre pareille, et par les temps qui courent, des citoyens interpellés lors de diverses manifestations publiques de leurs partis, mouvements ou organisations politiques, continuent de croupir derrière les barreaux sans avoir été jugés, selon plusieurs défenseurs des droits humains au Togo.

Des rapports font état de la mort de certains de ces victimes qui avant de passer la vie à trépas, ont subi bien des traitements inhumains et dégradants. Bienvenu dans un Togo où les autorités togolaises foulent aux pieds la vie humaine, où les tortionnaires plastronnent impunément. Le prince qui n’a que le plan national de développement à la bouche a vite oublié qu’il ne saurait y avoir de développement sans justice.

Vivement que les cas de torture soient vraiment éradiqué, que les tortionnaires soient châtiés avec la dernière rigueur, et que réparation soit faite. L’humain est sacré.

D.K.M.

Source : Le Correcteur / lecorrecteur.info

Source : 27Avril.com