Le 11 avril dernier, le gouvernement avait annoncé la suspension de la Taxe sur les véhicules à moteur (TVM). Une suspension censée « atténuer l’impact de l’inflation constatée sur les activités de transports des marchandises et de personnes », si l’on en croit les autorités.
Lorsqu’il y avait eu la hausse des prix du carburant à la pompe le 29 mars, le gouvernement de Victoire Tomegah-Dogbe assurait qu’il mettrait un train de mesures d’appui, pour soutenir le pouvoir d’achat des citoyens togolais. Le ministre Kodjo Adedze, chargé du commerce et de la consommation locale, celui de la Communication Akodah Ayewouadan et Atcha-Dedji Affoh, cet autre ministre des transports, avaient dans la foulée rassuré les Togolais.
« Il y aura toute une batterie de mesures de soutien qui vont suivre », avait alors promis Kodjo Adedze. Bientôt un mois que cette information est sortie, mais la batterie de mesures fait sa diva.
La très impopulaire suspension de la TVM, les Togolais continuent d’attendre, se demandant quel tour l’exécutif va cette fois-ci sortir de son chapeau. La réouverture des frontières tant attendue, afin que les citoyens aient droit à une liberté de circulation des produits ?
Une revalorisation des salaires en vue, à voir la cherté de la vie qui se fait de plus en plus lancinante ? Ou envisage-t-on de supprimer des frais de péage ? Quelle est la prochaine mesure qui aura le don de soulager l’opinion ? À trop spéculer sur la question, on en perd son latin.
Le moins que l’on puisse dire est que l’État serait gentil de ne pas mettre trop d’intervalles dans les mesures de soutien annoncées. Faire attendre continûment des populations financièrement à bout de souffle, c’est faire preuve de négligence.
Source: Le Correcteur
Source : icilome.com