Le manque de dos d’âne sur la route d’Adétikopé reste l’une des préoccupations majeures des population. Si celles-ci ne boudent pas leur plaisir quant à la route pour eux réalisée, nombre d’entre ses habitants, notamment ceux qui la pratiquent en tant que conducteurs, sont préoccupés par le manque de ces dos d’âne.
Et pour décider les autorités en charge des infrastructures à plancher sur la question et parer au plus pressé, ils ne ratent jamais l’occasion d’égrener sur les ondes le nombre d’accidents qui se donnent libre cours sur la dite voie. Tantôt un homme qui affirme être témoin d’un grave accident, tantôt un autre regrettant la perte d’une vie sur le même trajet. Mais ils s’accordent tous sur la nécessité de dos d’âne.
Pour eux, rien de mieux. Voici bientôt plus de trois mois que la ritournelle est chantée sur les ondes, reprise à chaque fois qu’il faut en appeler à qui de droit. Silence dans le rang des autorités de l’infrastructure pour l’heure. Certains en sont venus à la conclusion que comme les autorités elles-mêmes ne pratiquent guère cette voie, donc pas touchées d’une façon ou d’une autre, ce serait une peine perdue que de vouloir à chaque fois que l’occasion se présente, s’en remettre à elles.
C’est une supplique mort-née, prétendent d’autres. Nous n’osons nous arrêter sur l’une ni l’autre conclusion par le temps qui court, quelque vraies qu’elles soient, croyant toujours que d’ici là ces préoccupations serait réglées.
Mais si les prochains jours les choses sont toujours en l’état, eh bien, on conviendra que les autorités n’agissent que suivant leur adrénaline. Vivement qu’elles prouvent le contraire !
Source : Le Correcteur
27Avril.com