Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
Les Togolais ont toutes les raisons de se poser la question, face au manque de poigne de l’organisation devant la voyoucratie caractérisée dont fait preuve le RPT/UNIR.
En acceptant la double médiation Ghanéenne et Guinéenne, la coalition des 14 partis politiques pensaient prouver sa bonne foi, face aux sans ordres ni lois de ce régime cinquantenaire qui ne cache pas la dictature qu’il pratique, empêchant le développement du pays et encourageant le pillage systématique des ressources du pays.
Si avec les multiples appels à l’ordre de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition (C14), les médiateurs ont pu freiner l’élan de ce train bawarien qui allait à une vitesse de croisière, l’attitude exprimée ces derniers temps par les experts recrutés par la CEDEAO décourage et indigne plus d’un.
Accompagner le professeur Kadanga Kodjona et sa bande de fraudeurs pour vérifier ou constater le déroulement de la très contestée opération d’enrôlement relève d’un double jeu qui lève le voile sur l’accompagnement en douche de Faure Gnassingbé dans sa logique d’organiser des élections frauduleuses pour avaliser son obstination à briguer ou usurper un quatrième mandat, contre la volonté du peuple.
L’on ne peut plus se permettre de penser que cette CEDEAO est crédible, à moins qu’elle décide de brûler le respect au syndicalisme pour recentrer le débat autour des réelles aspirations du peuple Togolais à savoir les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales.
Cautionner l’organisation d’élections frauduleuses pour penser régler les problèmes du Togo relève d’un cynisme qui ne peut s’expliquer dans un contexte où ce régime impopulaire terrorise le peuple Togolais qui perd de lourds tributs.
La CEDEAO ferait mieux de prendre ses responsabilités pour aider le peuple Togolais à retrouver sa souveraineté confisquée par les Gnassingbé.
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