A partir de demain débute les 5 jours de manifestations publiques auxquelles Tikpi Atchadam du Parti National Panafricain (PNP) appelle la population. Le leader du Parti National Panafricain (PNP) ne croit plus au dialogue car souligne-t-il, « c’est un dispositif de freinage de l’élan du peuple vers la liberté retrouvée ». C’est ce qu’on retient du message audio qu’il a adressé au peuple togolais comme il est de coutume chez à la veille de chaque manifestation.
Pour Tikpi Atchadam membre de la coalition des 14, le pouvoir de Faure Gnassingbé joue au dilatoire et cherche à freiner l’élan du peuple. Il soutient que les mesures d’apaisement n’ont pas été totalement respectées de même que les sujets relatifs à la constitution de 1992 et le vote de la diaspora n’ont pas été abordés. « Face à cette situation, et puisque le pouvoir ne nous laisse pas le choix, nous nous trouvons dans l’obligation de reprendre les manifestations. La patience du peuple a ses limites. Et face à l’entêtement du pouvoir, la conduite parallèle ou simultanée des discussions et des manifestations n’est pas à exclure », a-t-il indiqué.
Poursuivant son message, le natif de Kparatao appelle la CEDEAO à user de sa force contre le régime de Faure Gnassingbé. « Il est temps que la force de la première puissance militaire de l’Afrique de l’ouest soit posée comme la force des peuples faibles de la sous-région », a-t-il souhaité.
Il invite les États démocratiques de la sous-région à soutenir cette option militaire en vue de délivrer le Togo. Selon lui s’agit de d’imposer le droit par la force ».
Précisons que le gouvernement n’a pas autorisé la tenue des manifestations de la coalition prévue pour les 20, 21, 22n, 23 et 24 mars.
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