Thomas N’soukpoe avertit Tikpi Atchadam

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Dans sa dernière sortie, Tikpi Atchadam, président du Parti National Panafricain (PNP), a été clair : « Il faut la démission de Faure Gnassingbé. Ensuite va s’ouvrir sur une transition, laquelle transition conduira les élections. Je continue de le marteler, Faure doit partir ».

Au Bloc d’Action pour le Changement (BAC), l’on ne partage pas cette « ferme position » de la Coalition des 14. Selon Thomas N’soukpoe, une période de transition sans Faure Gnassingbé est un leurre.

« Est-ce que nous croyons réellement qu’on pouvait aller à une transition sans Faure Gnassingbé à l’heure où nous sommes ? Si nous pensons que nous pouvons aller à une transition sans Faure Gnassingbé, c’est d’ouvrir la voie à l’armée de prendre le pouvoir », a-t-il averti.

Pour cet acteur politique, la démission de Faure Gnassingbé ne garantira pas d’emblée l’alternance à la tête de l’État. Au contraire, l’armée, cette « grande muette » qui est déjà l’aile marchante du régime, va prendre le contrôle du pays. Et ce sera difficile pour l’opposition de réaliser « sa fameuse transition ».

« Est-ce que nous avons la capacité d’arracher le pouvoir à l’armée ? Soyons réalistes. Nous supportons notre frère Tikpi Atchadam, quand il a commencé le 19 août 2017. Si c’est que Faure allait démissionner, ça devrait arriver depuis. Mais on est déjà au 7èm mois. A l’heure où nous sommes, si nous demandons la démission de Faure Gnassingbé, et si nous arrivons à l’obtenir, nous devons comprendre qu’après la démission de Faure, c’est l’armée qui reprend le pouvoir. Et si on ne sait pas faire, ça sera la débandade totale », a dit Thomas N’soukpoe.

L’homme qui s’exprime au nom de Dieu, propose sa formule « divine » pour résoudre l’équation togolaise : « Un gouvernement de mission transitoire » dans lequel les portefeuilles ministériels seront partagés entre les partis extraparlementaires et les autres partis de l’opposition qui sont de la Coalition. Et c’est le chef de l’Etat actuel qui assurera cette transition.

A. Godfrey

Source : www.icilome.com

1 COMMENT

  1. Pourquoi parler d’une transition ou d’un gouvernement d’union nationale à l’intérieur d’un mandat présidentiel qui finit en 2020 ?

    Soyons sérieux !!!
    Avant le 19 Août 2017, y avait-il danger en la demeure ?
    C’est vrai, c’est indéniable, la pauvreté, la corruption, l’impunité, … ont fait de notre pays leur temple; mais regardons ailleurs ! Le cas togolais n’est pas si alarmant !

    Je crois humblement que face à une telle crise, créée de toute pièce par ceux qui veulent accéder au fauteuil présidentiel par la rue et non par les urnes, il faut prendre le temps de peser les conséquences d’une décision à la va-vite.

    Que se passerait – il si à chaque fois qu’une frange de la population ne partageant pas la façon de gouverner de ceux qui sont au pouvoir, descend dans la rue pour chasser celui qui est démocratiquement élu ? C’est cela la DEMOCRATIE tant clamée et proclamée ?

    Cela s’appelle simplement « ANARCHIE » !!!

    Je parie que si la question était posée à Dieu lui-même, depuis là haut sa réponse serait claire et nette: « Le dialogue est déjà engagé, soit, terminons cette étape avec la révision de la constitution de 92, la révision du code électoral, la mise en place d’une CENI consensuelle et tout le dispositif requis pour aller aux élections transparentes et crédibles puis allons aux élections »

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