Face au terrorisme dans le nord du Togo, le gouvernement prend des mesures fermes. Les autorités togolaises ont décidé de l’instauration de l’état d’urgence sécuritaire dans la région des savanes, frontalière avec le Burkina Faso.
La décision a été rendue publique lundi : état d’urgence sécuritaire dans la région des savanes. C’est le gouvernement qui l’a annoncé à l’issue du Conseil des ministres présidé par le chef de l’État, Faure Gnassingbé.
Le décret fait suite à l’attaque terroriste meurtrière survenue « dans la nuit du 10 au 11 mai 2022 visant un poste avancé du dispositif de l’opération Koundjoaré situé dans la localité de Kpékpakandi (préfecture de Kpendjal) », souligne le Conseil des ministres.
Cette mesure, précise le gouvernement, vise à « créer un environnement et les conditions propices aux mesures administratives et opérationnelles nécessaires à la bonne conduite des opérations militaires, au maintien de l’ordre et de la sécurité dans cette région (…). Il renforcera la célérité de la prise des décisions et facilitera une meilleure agilité des services publics et des forces de défense et de sécurité », précise le gouvernement.
Huit (08) militaires avaient péri, treize (13) autres ont été blessés dans l’attaque djihadiste de mai dernier. Quinze (15) assaillants sont décédés également, avait indiqué le gouvernement togolais. Le JNIM avait revendiqué l’attaque.
Source : icilome.com