Les tensions au sein du présidentiel sont un secret de polichinelle. Pour cause d’intérêts et des privilèges, les gens sont prêts à des brimades, des coups-bas et bien d’autres encore. Les incompréhensions entre les différentes factions de l’Union pour la République (UNIR) prennent d’autres allures et certains militants se démobilisent. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est tombé la semaine dernière.
Selon le journal Focus Infos, dans sa livraison de mercredi, tout est parti d’une réunion des points focaux organisée sans que le bureau provisoire n’en ait été informé. Selon les informations, environ 3 membres des points focaux de chaque préfecture avaient conviés à Lomé pour une réunion relative à l’organisation d’un futur congrès. Il était également question de faire le point de la situation sur le terrain à un an des élections législatives et locales. Mais le bureau provisoire du parti n’a pas été associé à cette initiative.
Cette initiative a ravivé les tensions entre les deux clans qui composent le parti à savoir, le clan des conservateurs et celui des réformateurs.
En effet, certains cadres du parti présidentiel reprochent au bureau provisoire, dirigé par le Président de la République lui-même, l’absence d’un leadership, d’un cap, d’actions et de moyens pour le bureau. Plusieurs membres dudit bureau son accusé d’être des nostalgiques du passé, pour avoir fait longtemps avec Etienne Eyadèma Gnassingbé.
L’autre constat fait est que la plupart de ces nostalgiques contrôlent aujourd’hui l’appareil de l’Etat. L’opinion a noté la nomination de plusieurs caciques ces derniers mois à des postes clés dans des institutions de la république.
De l’autre côté, les réformateurs composés de barons et des cadres favorables à une évolution politique et aux renouvellements de cadres à des postes. Mais certains de ces réformateurs sont pour que le bureau actuel reste mais d’autres veulent tourner la page.
Une situation qui a paralysé les activités au sein du parti et empêche les initiatives. Le bureau provisoire est toujours en place, n’est plus associé aux décisions. En témoigne la réunion de la semaine dernière qui est ni plus ni moins un mépris à l’égard de ces responsables.
Des sources bien introduites au sein de UNIR expliquent que le Premier Vice-président, Georges Aïdam paierait pour ce qui arrive au Major Kouloum alors que le 2e vice-président, Katari Foli-Bazi est accusé de n’avoir pas trouvé les moyens pour empêcher la fulgurante montée de Tikpi Atchadam.
Au lieu d’arranger les choses, la réunion a plutôt exacerbé les tensions entre les clans du parti de Faure Gnassingbé et certains ne sont pas prêts à digérer ce qui s’est passé la semaine dernière.
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