L’égérie « miam-miam » de Faure Gnassingbé, Reckya Madougou est prise entre deux feux : la dictature héréditaire implacable des Gnassingbé à laquelle elle apporte sa collaboration agissante et le modèle de démocratie dont fait figure le Bénin et qu’elle souhaite voir préservé.
Dame Reckya Madougou est le symbole même de l’absurde. Elle doit prendre les Togolais pour des peuples entièrement à part qui ne mériteraient pas à ses yeux de bonnes choses. Tenez, pendant que la belle Béninoise est dévouée corps et âme à la dictature des Gnassingbé au Togo, elle se montre très critique et amère à l’égard du régime de Patrice Talon qu’elle accuse d’avoir pris en otage la démocratie au Bénin et d’œuvrer pour le retour au parti unique.
Depuis que Patrice Talon a décidé de prendre exemple sur Faure Gnassingbé en excluant les partis d’opposition des élections législatives, dame Reckya Madougou, conseillère à la présidence togolaise, est dans tous ses états et s’arrache les cheveux, parce que la démocratie dans son Bénin natal dont elle est si fière, est mise en danger.
« Si vous avez ainsi la force et les moyens d’imposer l’élection du 28 avril, vous savez aussi que ce Peuple, celui de Béhanzin, de Kaba et de Bio Guerra, a la puissance et la légitimité pour tout arrêter quand il le voudra et quand il en aura marre » ; « Si par extraordinaire, le scrutin du 28 avril se tient, nous allons installer au cœur de la République un Parlement intégralement monocolore, composé uniquement de vos partisans… », s’est-elle tortillée comme un ver de terre sous la canicule dans une tribune co-signée avec d’autres universitaires béninois.
Ne faites pas à autrui, ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fasse. Quand son chéri « coco bondowé » avait imposé des élections au pas de charge et des kalachs sur la tempe des Togolais, on ne l’avait pas entendue manifester le moindre état d’âme. Au contraire, elle était fière. C’est devant cette l’Assemblée UNIRcolore et aux ordres, c’est devant les députés «godillots » et « nommés » qu’elle affichait un sourire large jusqu’aux oreilles samedi lorsque son « Faurevi » faisait son discours.
Maintenant, Patrice Talon a imposé un parlement monocolore au Bénin, que va faire Reckya Madougou ? Comme le dirait Gnassingbé père, « éfènaaa » ? (ça fait mal).
Source : Liberté
Source : Togoweb.net