Depuis lundi un air de putsch plane sur le Mali. Des militaires ont emmené au camp Kati, le président Bah Ndaw et son premier ministre Moctar Ouane. Un coup de force qui ressemble à un camouflet pour Lomé fortement impliqué dans la transition malienne.
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La Cedeao, l’Union africaine ont condamné avec énergie et qualifié « cet acte d’une gravité extrême qui ne peut plus en aucun cas être toléré ».Elles ont demandé dans leur communiqué conjoint la « libération immédiate et sans condition des autorités gardées dans le casernes » et invité« les parties maliennes à privilégier l’esprit de dialogue et de responsabilité pour régler les malentendus autour de la mise en place du gouvernement ».
Les deux organisations africaines ont également rappelé que « le respect du consensus politique qui a jusqu’ici fondé la transition au Mali est la seule voie à privilégier ». Des pressions qui, visiblement, n’ont pas encore d’effet sur les militaires putschistes. Vingt-quatre heures après, Bah Ndaw et Moctar Ouane sont toujours au camp militaire Kati. Une embarrassante nouvelles pour Lomé.
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En effet, les autorités togolaises se sont fortement impliquées dans la transition malienne. Fin octobre 2020, Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères au Togo s’était rendu au Mali quelques jours après la désignation de Bah Ndaw en septembre pour conduire la transition. Un mois plus tard, c’est-à-dire en novembre de cette même année, ce dernier a effectué un séjour de deux jours à Lomé. C’est le début d’un va-et-vient à Lomé et au Mali entre les émissaires des deux pays.
En mars dernier, le président togolais a reçu en
Source : Togoweb.net