Sport / Togo: Remy Ngono s’en prend sévèrement à Claude Leroy

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Les « pouvoirs » vantés du « sorcier blanc » Claude Leroy semblent n’avoir aucun effet sur l’équipe  togolaise. Depuis sa venue à la tête de la sélection nationale, l’entraîneur multiplie les échecs avec ses poulains. Sa notoriété en a donc pris un coup! Depuis les accusations fusent à l’endroit du sélectionneur sur le plan national et même hors du territoire togolais. Après que plusieurs acteurs du football togolais aient mis en doute ses compétences , cette fois , c’est le journaliste camerounais, Remy Ngono, qui fait un discours pas tendre à l’endroit de Claude Leroy. Nous vous proposons son texte.

« A 69 ans, Claude Le Roy n’arrête pas de frétiller de sélection en sélection, tel un chasseur de picaillons dans les fédérations et les palais argentés d’Afrique. Alors qu’il a signé un contrat avec Les Eperviers du Togo en avril 2013 jusqu’en 2019, le voilà sur la liste des 200 candidats qui veulent aller récupérer le veau d’or qu’est le poste de sélectionneur de l’Ouganda.

À la manière d’un drogué en quête d’une nouvelle dose, Claude Le Roy change d’air et enchaîne les sélections, les consomme, les jette et fonce à toutes enjambées vers une nouvelle cuillère d’argent , flûtant le grand air de faiseur de miracles. Mais celui qu’on surnomme en Afrique  » le sorcier blanc « , n’a remporté qu’une CAN avec le Cameroun en 1988.

Quand il est arrivé au Ghana en 2006, il a été accueilli comme un chef d’ État par le Président de la république et son gouvernement , tandis que Charles KUMI qui a remporté trois CAN avec son pays comme sélectionneur des Black Stars en 1963, 1965 et1982 ,est resté dans l’anonymat . Celui qui rasait les murs en France avec deux clubs de bas-fonds que sont Amiens SC et FC Grenoble, est couronné roi. Le Roy, sillonne l’ Afrique, fait des bains de foules, se barre comme un voyou et revient sous les youyous : Cameroun de 1985 à 1988, Sénégal de 1989 à 1992, puis retour au Cameroun en 1998; envol pour aller gratter un peu d’oseille à Oman, Syrie, Malaisie. . . Retour triomphal en RDC en 2004. Départ pour le Ghana en 2006 qu’il quitte en 2008 après un fiasco.

On croyait que c’était le clap de la fin du roi africain . Le voilà qui part de ses petits clubs de pacotilles et rebondit sur l’ eldorado de la RDC en 2011 et démissionne le 24 mars 2013, après une prestation catastrophique contre la Lybie. Il atterrit juste à côté, au Congo où Sassou Nguesso lui offre le magot de 2013 à 2015.

En fait, pendant qu’il était sélectionneur de la RDC, Le Roy était déjà en négociations avec le Mali et exigeait un salaire de 27 millions de FCFA par mois ( environ 40 000 euros) , et voulait comme adjoint un Français grassement rémunéré. Sassou Nguesso lui a offert le gros lot pour zéro trophée.

En signant avec le Togo en 2016, Le Roy a négocié un salaire de 25 millions de FCFA par mois, soit 900 millions de FCFA pour les trois ans de contrat. Et quels sont les résultats? Défaite des Eperviers contre le Maroc 1-3, défaite contre le Congo 1-3, défaite contre l’ Égypte 0-3, défaite contre le Nigéria 0-3, élimination au premier tour de la CAN avec un nul, 2 défaites, 6 buts encaissés alors que l’ État avait programmé un budget de 5 milliards de FCFA, éliminé de la Coupe du monde 2018, presque déjà éliminé de la CAN 2019. Qu’importe! L’ État togolais est obligé de verser près d’un milliard de FCFA au charlatan blanc. Comme le dit un proverbe africain : « même s’il tue le patient, le charlatan exige son argent « .

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