Faure Gnassingbé, président en exercice de la CEDEAO, participe actuellement aux travaux de la 52e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’ouest à Abuja. Une occasion que saisissent les Togolais résident au Nigeria pour se faire entendre.
A chaque déplacement de Faure Gnassingbé dans une capitale africaine, européenne ou même aux Etats-Unis, il y a des Togolais qui l’attendent pour lui répéter ce que des millions de compatriotes se tuent à lui dire presque tous les jours à travers des manifestations de rue dans le pays.
Ce samedi encore, ils sont des dizaines à se masser devant l’immeuble où se tient la session des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO à Abuja. Ils interpellent les chefs d’Etat de la sous-région à faire entendre raison à Faure Gnassingbé qui, disent-ils, doit quitter le pouvoir.
Les banderoles et autres pancartes affichées par ces manifestants, disent assez des messages qu’ils veulent faire véhiculer. Pour ces manifestants, il faut que la CEDEAO arrive à convaincre Faure Gnassingbé de la nécessité de limiter le mandat présidentiel dans son pays. Deux mandats suffisent.
Pendant ce temps, des centaines de milliers de Togolais sont dans les rues à Lomé et dans plusieurs villes du pays pour le retour à la Constitution de 1992 et le départ de Faure Gnassingbé.
I.K
Source : www.icilome.com